L'argent des PDG: le scandale Sanofi

Alors que Nicolas Sarkozy multiplie les déclarations contre les rémunérations abusives de certains grands patrons et annonce un projet de loi contre les parachutes dorés dans "les prochaines semaines", Sanofi-Aventis va devenir un cas d'école. Le groupe pharmaceutique vient d'embaucher un nouveau directeur général à des conditions financières absolument mirobolantes. Prime d'arrivée, salaire exorbitant, golden parachute, retraite chapeau: le tout pèse plusieurs millions d'euros. L'embauche vient d'être conclue alors que le groupe a confirmé aujourd'hui un nouveau plan social visant à supprimer plus de 900 emplois.

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Voilà un beau cas d'école! Alors que Nicolas Sarkozy ne cesse, depuis quelque temps, de faire des déclarations enflammées contre les rémunérations excessives que se versent les PDG des grands groupes français, Sanofi va offrir, comme si de rien n'était, à son futur directeur général, Chris Viehbacher, qui prendra ses fonctions le 1er décembre, une somme faramineuse, qui va le faire entrer de but en blanc dans les sommets des plus belles rémunérations du CAC 40. Le groupe pharmaceutique fait la sourde oreille aux injonctions présidentielles de manière d'autant plus ostentatoire qu'il met en chantier un nouveau plan social.

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