Deux études qui viennent d'être publiées confirment l'ampleur de la déflagration sociale subie au plus fort de la crise économique. Quelque 337.000 emplois salariés ont été détruits en 2009. L'industrie et le BTP sont les secteurs les plus touchés. Avec, au passage, une anomalie qui «surprend» le ministère du travail: malgré la crise, la population active de la France a continué d'augmenter.
DeuxDeux études publiées coup sur coup confirment l'ampleur de la déflagration sociale subie au plus fort de la crise économique. Quelque 337.000 emplois salariés du secteur marchand ont été détruits en 2009, la pire performance observée, en chiffres bruts, depuis la création de ces statistiques en 1954, selon le bilan publié fin juillet par la Dares, un service du ministère du travail. Un peu moins sombre, Pôle Emploi évoque de son côté, dans une enquête publiée le 5 août, et restreinte aux entreprises de plus de dix salariés, la disparition de 256.100 emplois sur l'année 2009. Soit une baisse de 1,5% du volume de l'emploi salarié. La Corse est la seule région française à avoir échappé à cette tendance, grâce à un excédent de 1.050 emplois nets créés.
