Économie et social

Procès Vivendi-Messier: un parfait exercice de communication

Accusés de diffusion d'informations fausses ou trompeuses, Jean-Marie Messier et Guillaume Hannezo se sont expliqués au cours des deux jours d'audience. D'après eux, leur information a été «loyale et sincère». On ne leur reproche que des «peccadilles».

Martine Orange

A les écouter, on se demande vraiment pourquoi Jean-Marie Messier et Guillaume Hannezo, anciens numéro un et deux de Vivendi, se retrouvent devant la 11e chambre du tribunal correctionnel de Paris. Rien, on ne peut rien leur reprocher. «Après huit ans d'enquêtes, d'expertise dans tous les sens, d'examen par les autorités boursières françaises et américaines, de procès, rien n'a été trouvé. Nos comptes étaient parfaits», assena à un moment Guillaume Hannezo. «Au terme de montagnes de travaux, on se retrouve sur un problème de traduction, un communiqué qu'il aurait été souhaitable de faire, une phrase malencontreuse. Des peccadilles», renchérira lors d'une deuxième journée d'audience Jean-Marie Messier.

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