Économie et social Reportage

Vu du RER: «Les socialistes, ils ne vont pas changer le décor»

Au petit matin, les Français levés très tôt partent au boulot. Les primaires socialistes vues du RER? Un mélange d'espoir et d'inquiétude d'être encore une fois déçu, alors que les conditions de vie sont de plus en plus dures.

Mathieu Magnaudeix

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Mardi 11 octobre. Gare RER de Pontoise, 6h57 © MM

Il est 5h49 du matin. Gare du Nord, le RER en provenance de Pontoise (Val-d'Oise) est bondé. Ce mardi 11 octobre, des syndicats ont appelé à la grève à la SNCF et à la RATP pour protester contre l'austérité. Il y a moins de trains: les rames sont surchargées. C'est l'heure des employés et des ouvriers, des précaires, des commis de cuisine et des femmes de ménages. La population noire ou d'origine étrangère est plus nombreuse qu'à d'autres moments de la journée. Le train stoppe, les voyageurs sautent du train d'un pas pressé. La plupart ne font que passer par gare du Nord, et s'engouffrent en sous-sol pour attraper les correspondances.

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