Quatre pages, huit têtes de chapitre. L’explication de la pauvreté, en termes de contenu, du projet de loi d’habilitation prévoyant de réformer la SNCF par ordonnances tient peut-être à cela : la conviction du gouvernement que l’État ne saurait avoir une vision, un projet. Il doit se contenter de lever les barrières pouvant faire obstacle à l’ouverture à la concurrence prévue dans le cadre du quatrième paquet ferroviaire adopté en 2016 par l’Europe. Pour le reste, les forces de marché pourvoiront à tout. Elles seront capables de redessiner le système ferroviaire idéal pour tout le territoire et pour tous les habitants.
Vous êtes abonné(e) Identifiez-vous
Pas encore abonné(e) ? Rejoignez-nous
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Mediapart.
Abonnez-vous