Économie et social Entretien

Un ministre du travail fragilisé, selon les syndicats

Le climat est «délétère» pour la CGC. «Cette affaire doit être tirée au clair dans les prochains jours», estime la FSU. Mardi, une intersyndicale doit décider des mobilisations contre la réforme des retraites.

Mathieu Magnaudeix

Mardi 29 juin, une intersyndicale va décider des actions menées d'ici septembre et à la rentrée contre la réforme des retraites. Pour l'heure, il ne se trouve pas un syndicaliste pour réclamer publiquement la tête du ministre du travail, Eric Woerth. «Chacun sa place», disent-ils en substance, rappelant qu'il n'est pas dans la tradition syndicale française de demander la démission d'un ministre. Pourtant, les dirigeants interrogés lundi 28 juin par Mediapart sont nombreux, comme Bernard Van Craeynest de la CGC, à trouver le climat «délétère» et à exiger des clarifications rapides sur le rôle exact, lorsqu'il était ministre du budget, du ministre chargé de conduire la réforme des retraites dans l'affaire Bettencourt. Verbatims.

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