France

Le patron de Taser France renonce à faire appel contre Besancenot

Dans une déclaration adressée à Mediapart, le patron de Taser France, Antoine Di Zazzo, indique qu'il ne fera pas appel de la décision du tribunal qui l'avait débouté de son action en diffamation contre Olivier Besancenot. M. Di Zazzo, par ailleurs mis en examen pour avoir fait espionner le leader d'extrême gauche, coupable d'avoir dénoncé la dangerosité du pistolet électrique, estime que la justice lui a donné raison sur le fond. Lire aussi: Enquête sur la société Taser et le système Di Zazzo, un reportage multimédia de David Dufresne.

Fabrice Lhomme

Il n'y aura pas de deuxième manche. Contrairement à ce qu'il avait laissé entendre à l'énoncé du jugement, le 24 novembre dernier, le patron de SMP Technologies, la société qui commercialise le Taser en France, ne fera pas appel de la décision rendue par la 17e chambre civile du tribunal de grande instance (TGI) de Paris. Antoine Di Zazzo avait été débouté de son action en diffamation, engagée contre le dirigeant du Nouveau parti anticapitaliste (NPA), Olivier Besancenot, qui avait notamment affirmé en juin 2007 que le fameux pistolet à impulsion électrique avait provoqué la mort de «plus de 150 personnes aux USA».

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