Fret ferroviaire: le désastre de l’ouverture à la concurrence
Douze ans après l’ouverture du fret ferroviaire à la concurrence, le bilan est calamiteux. Le transport des marchandises par rail en France est tombé au plus bas niveau européen, tous les acteurs perdent de l’argent. Déficitaire et surendetté, Fret SNCF va de restructuration en restructuration.
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La réunion du comité d’entreprise de Fret SNCF du 27 mars fut sans doute une des plus brèves dans l’histoire de l’entreprise. « Les représentants du personnel ont lu une déclaration unitaire puis se sont levés », raconte Alexandre Boyer, secrétaire CGT cheminots de Paris Sud Est. Il n’était pas prévu, de toute façon, d’aborder les vrais sujets lors de cette rencontre, tout étant repoussé après la réforme de la SNCF. Depuis novembre au moins, les salariés redoutent pourtant de savoir ce qui les attend : trois mille emplois risquent de disparaître dans les prochaines années, soit quasiment la moitié de l’effectif de Fret SNCF.
Depuis quatre mois, les fragiles équilibres d’un marché déjà tendu sont rompus. L’énergie est devenue un terrain d’affrontement entre les États-Unis et la Russie. En juin, pour la première fois de son histoire, l’Europe a plus importé de gaz américain que russe.
Avec l’irruption de l’inflation s’engage une nouvelle phase de la crise du capitalisme. Désormais, celle-ci semble totale et multidimensionnelle. En trouver l’issue sera de plus en plus complexe.
La secrétaire d’État et gynécologue Chrysoula Zacharopoulou est accusée de « viol » et de « violences » par des patientes, à la suite du professeur Daraï, qui fut son chef de service. Les gynécologues rejettent le terme de viol en cas d’examen gynécologique. Les militantes fustigent un déni des violences.
Dans son verdict condamnant le dixième homme des commandos de Paris à une peine de perpétuité incompressible, la cour d’assises spéciale souligne « son absence de réflexion réelle » et « sa volonté de ne pas trahir l’État islamique ».
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