Confinement: batailler pour le droit à la nature, «qui console et lave de tout»
Le contrôle des sorties est de retour pour une partie des Français, y compris le week-end. Ces restrictions reposent la question d’un accès libre à la nature. Car côtoyer de près l’océan, la montagne ou les forêts, c’est aussi faire naître le désir d’en prendre soin.
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La promenade des Anglais à Nice sous contrôle, la plage de Dunkerque quadrillée de policiers… Là où le nombre de cas de Covid s’est envolé ces dernières semaines (entraînant la mise en place d’un confinement renforcé), les habitants ont vécu ce week-end le retour des attestations et des sorties d’une heure limitées à un rayon de cinq kilomètres autour du domicile, en plus du couvre-feu national. Une vingtaine de départements, surveillés comme du lait sur le feu par les autorités de santé, pourraient basculer sous le même régime d’ici à la fin de la semaine.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
La précocité et l’intensité de la canicule actuelle démontrent à quel point l’heure n’est plus à la transition écologique mais à une écologie de rupture, sans transition. Alors qu’à l’ombre de cet événement sont tapies nombre d’injustices, il est temps de cibler les véritables fossoyeurs du climat.
Dans le cadre d’une nouvelle enquête pour « trafic d’influence » et « prise illégale d’intérêts », la justice a découvert des documents dérangeants pour le secrétaire général de l’Élysée. Non seulement il a été beaucoup plus impliqué qu’on ne l’imaginait dans tous les dossiers concernant de près ou de loin l’armateur MSC, mais des documents ont disparu à certains endroits – mais été retrouvés dans d’autres – afin d’effacer les traces de ses interventions.
En renvoyant uniquement vers une réponse judiciaire, l’exécutif commet une triple erreur après les révélations visant le ministre des solidarités. Il confond justice et éthique, se trompe sur le rôle de la presse et contredit l’esprit des lois qu’il fait voter.
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