« On m'a imposé le 49-3. » Au-delà du sort de la primaire, la formule de Manuel Valls est appelée à entrer dans le panthéon des petites phrases. Elle rejoindra celle des Guignols de l'info faisant dire à Richard Virenque qu'il s'était dopé à l'insu de son plein gré.
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VoilàVoilà une manière originale d'inverser les rôles, en se dédouanant de ses propres choix. « On m'a imposé le 49-3. » Cette formule est une définition de l'exercice du pouvoir. Une sorte de contre-pied au prince de Machiavel qui peut tout même s’il ne peut rien, et qui agit même quand il subit. Manuel Valls, au contraire, c’est l’homme qui subit même quand il agit. Le chef qui parle de ses troupes comme si elles le dirigeaient, et de lui-même comme s’il était commandé. C’est bien simple, le patron est obligé. Obligé à tout et à son contraire.