J'ai commencé dans la presse locale, Le Provençal, tâté de l'hebdo à l'Express, suis rentré à Radio France en 1982, Red-Chef à Avignon puis Aix en Provence, Correspondant permanent d'Inter et Info à Marseille, puis Chef du Service politique de France Culture que j'ai quitté en janvier 2014. Longtemps prof de Radio au CFPJ Montpellier et l'Ecole de Journalisme de Marseille. Je suis enfin l'auteur de deux essais politiques et de cinq romans.
Vous pouvez lire ma déclaration d'intérêts ici.
La Ve République est structurée par de grandes certitudes, que personne ne discute et qui sont fausses, incomplètes, ou carrément taboues. Cinquième et dernier volet de notre série d’été, la loi de séparation des Églises et de l’État de 1905. Un texte que les courants les plus contradictoires s’arrachent, pour s’opposer passionnément entre eux.
La Ve République est structurée par de grandes certitudes, que personne ne discute, et qui sont fausses ou incomplètes. Quatrième volet de notre série en cinq épisodes : de Gaulle est toujours vivant. Il aurait même participé à la dernière présidentielle.
La Ve République est structurée par de grandes certitudes, fausses ou incomplètes. Dans ce troisième volet de notre série, l’extraordinaire affaire de la cagnotte de Lionel Jospin. Elle prouve que la croissance est aussi un poison.
La Ve République est structurée par de grandes certitudes, fausses ou incomplètes. Second volet de notre série : les élections européennes. En France, elles réservent de grandes surprises, souvent vécues comme des séismes. Le plus souvent, ces raz-de-marée sont des tempêtes dans un verre d’eau.
La vie politique est structurée par de grandes certitudes, que personne ne discute et qui sont fausses ou incomplètes. Premier volet de notre série d'été politique: la IVe République. Le contre-exemple absolu de la bonne gouvernance dans le discours dominant, depuis plus de 60 ans. Or, la IVe n’est pas qu’un repoussoir. Elle pourrait même, à bien des égards, inspirer la Ve.
Les Bleus sont champions du monde (4-2 contre la Croatie) et la France exulte. Une France unie comme un seul homme, un homme de toutes les couleurs. Mais attention : ce moment de bonheur collectif, à déguster, ne réglera aucun problème.
Mauvaise passe pour Emmanuel Macron, qui va s’exprimer, ce lundi 9 juillet, devant le Congrès réuni à Versailles. Ses partisans inquiets espèrent un second souffle et parlent d’une étape à franchir. Il y a un mois, ils se frottaient pourtant les mains en évoquant sa « victoire » sur le mouvement social.
Tout un symbole en une semaine. Côté transparence, une polémique à propos d’une piscine présidentielle à 34 000 euros. Et dans le même temps, côté verrouillage, l’adoption d’une loi sur le secret des affaires, par le Sénat.
Du blé, du beurre, du bifton, du flouze, de l’oseille, des briques, des ronds… Depuis le « pognon de dingue » lâché par l’Élysée jusqu'à l’indemnité royale de l'ancien PDG de Carrefour, en passant par les salaires des stars du foot, l’argent n’a pas la même odeur.
Trois économistes en vue, amis d’Emmanuel Macron, se sont inquiétés de sa dérive à droite, dans une note publiée par le journal Le Monde. Avertissement ou opération de communication, cette supplique au président illustre, une fois encore, la dérive de nos institutions.
Qu’il parte ou non, les amarres sont rompues entre Nicolas Hulot et le gouvernement. La semaine qui s’est achevée laissera des traces indélébiles, et pas seulement pour lui-même et pour l’environnement. C’est l’ensemble du quinquennat que son échec éclabousse.
Un week-end en apesanteur. La gauche se félicite de manifestations qui ne furent pas les « grandes marées » annoncées, et le pouvoir soutient que sa politique en faveur des riches est destinée à « l’homme pauvre ». Quand la politique, chargée de gérer le réel, n’entretient plus que ses illusions, c’est que la crise est profonde.
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Vient un moment où parler de perspectives revient à camoufler le bilan. Nous y sommes à propos du Covid en France, et en Europe. Depuis deux mois, les services de santé annoncent un emballement de l’épidémie. Depuis deux mois ils se plantent. Rien ne s’emballe à part le nombre de tests, et la France devient folle.
Les César ont rappelé l'immobilisme de notre société patriarcale. Paris, capitale de la France, le confirme tragiquement. Trois hommes, Monsieur Hidalgo, Monsieur Dati, et Monsieur Buzyn, prouvent que le féminisme des années 70 n'a rien fait avancer. OK boomeuses.
Si le monde se paralyse pour une grippe c’est qu’il est devenu impensable qu’un gouvernement s’avance devant son peuple, et lui dise que le problème n’est pas si grave. Impossible de soutenir que quelques personnes mourront, hélas, mais que cette menace ne justifie pas de bloquer la vie de tous.
Depuis six mois la France a vécu à la cadence des samedi jaunes. Le mouvement, très soutenu par la France insoumise, réclamait depuis les premières semaines la démission du Président de la République. Bilan : le Front National est conforté, Emmanuel Macron n’est pas tombé, et Jean-Luc Mélenchon a été « dégagé », avec Laurent Wauquiez.
L’heure de vérité approche pour les gilets jaunes, mais pas seulement. Pour les medias, et pour le monde politique aussi. L’heure des comptes sonnera samedi. Sommes-nous collectivement lucides en anticipant un mouvement puissant comme les bonnets rouges ou les printemps arabe, ou à côté de la plaque en confondant facebook et la réalité ?