La Ve République est structurée par de grandes certitudes, que personne ne discute et qui sont fausses, incomplètes, ou carrément taboues. Cinquième et dernier volet de notre série d’été, la loi de séparation des Églises et de l’État de 1905. Un texte que les courants les plus contradictoires s’arrachent, pour s’opposer passionnément entre eux.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
Faites-vous partie des allergiques au voile des musulmanes ? Dans ce cas, vous brandirez la loi de 1905. Considérez-vous que ce vêtement fasse partie intégrante de la liberté religieuse, et même des droits de la femme ? Dès lors, vous évoquerez aussi la loi de 1905. Vous ne supportez pas les crèches de Noël dans les mairies ? Vous pourrez le justifier au nom de la loi de 1905. Soutenez-vous au contraire qu’elles représentent une tradition et doivent y être maintenues ? Loi de 1905 ! Êtes-vous partisan du menu obligatoire dans les cantines ? Loi de 1905 ! Militez-vous pour les menus diversifiés ? Loi de 1905 !
Depuis quatre mois, les fragiles équilibres d’un marché déjà tendu sont rompus. L’énergie est devenue un terrain d’affrontement entre les États-Unis et la Russie. En juin, pour la première fois de son histoire, l’Europe a plus importé de gaz américain que russe.
Avec l’irruption de l’inflation s’engage une nouvelle phase de la crise du capitalisme. Désormais, celle-ci semble totale et multidimensionnelle. En trouver l’issue sera de plus en plus complexe.
La secrétaire d’État et gynécologue Chrysoula Zacharopoulou est accusée de « viol » et de « violences » par des patientes, à la suite du professeur Daraï, qui fut son chef de service. Les gynécologues rejettent le terme de viol en cas d’examen gynécologique. Les militantes fustigent un déni des violences.
Dans son verdict condamnant le dixième homme des commandos de Paris à une peine de perpétuité incompressible, la cour d’assises spéciale souligne « son absence de réflexion réelle » et « sa volonté de ne pas trahir l’État islamique ».
Actionnaires directs et indirects : Société pour l’Indépendance de Mediapart, Fonds pour une Presse Libre, Association pour le droit de savoir
Rédaction et administration : 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris
Courriel : contact@mediapart.fr
Téléphone : + 33 (0) 1 44 68 99 08
Propriétaire, éditeur, imprimeur : Société Editrice de Mediapart
Abonnement : pour toute information, question ou conseil, le service abonnés de Mediapart peut être contacté par courriel à l’adresse : serviceabonnement@mediapart.fr ou par courrier à l'adresse : Service abonnés Mediapart, 11 place Charles de Gaulle 86000 Poitiers. Vous pouvez également adresser vos courriers à Société Editrice de Mediapart, 127 avenue Ledru-Rollin, 75011 Paris.