Mai 68, du côté des matraques

Il ne manquait plus que ça, pour achever la commémoration de Mai 68 : la version policière. Un livre vient de sortir sur ce thème. Il émane... de la préfecture de Police de Paris. Archives, photos, fac-similés, témoignages, tout y est. Même une étonnante joie de dire «nous aussi, on y était» et quelques leçons de maintien de l'ordre à la clé.

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C’est la grande force de la police sur ses adversaires de tous les jours: elle a des fiches, elle a des photos, elle a des empreintes, elle a même un musée. En un mot, la police est une fabrique à mémoire. Parfois, la police a même de la nostalgie. C’est l’effet inattendu du grand circus marketing autour de 1968. Même la police s’y met, même la police veut en être, de la commémoration. Dans sa préface, la commissaire Marie Lajus écrit qu’il fallait bien que la préfecture de Police de Paris livre sa version des faits, «de l’autre côté des barricades», « pour qu’en cette période de célébration médiatique aucune voix ne soit oubliée ».

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