France

Et pendant ce temps-là, le PS est en congrès…

En marge des débats gouvernementaux et parlementaires, et à l’ombre de la « grosse motion », les militants socialistes débattent dans une ambiance morose de leurs orientations, où rénovation et questions européennes sont les sujets les plus saillants. Certains veulent pourtant croire à de relatives surprises, et les quatre « petites motions » faire entendre leur différence.

Stéphane Alliès

La cause paraissait entendue. À force de caporalisation, Martine Aubry et Jean-Marc Ayrault pensaient avoir mis en ordre et en rangs serrés les hiérarques socialistes, en vue du futur congrès de Toulouse (du 26 au 28 octobre). Après l’insondable débat interne de leadership entre Jean-Christophe Cambadélis et Harlem Désir, finalement tranché au profit de ce dernier, une « grosse motion » (dite « motion 1 ») a finalement vu le jour. Elle regroupe quasiment toutes les sensibilités, ainsi que tous les ministres, grands élus et cadres du parti. Histoire d’achever le verrouillage, Martine Aubry a même démissionné de façon imprévue de son poste de première secrétaire, faisant de son n°2, Harlem Désir, le patron par intérim du PS, à confirmer par les urnes militantes dans deux semaines, après qu'auront été départagées, jeudi 11 octobre, les cinq motions en lice (les lire ici).

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