Actrice importante du médico-social, la Fondation Anaïs dans la tourmente après deux suicides
Gérant une centaine d’établissements et plus de 2 000 salariés dans cinq départements, la fondation, qui accueille des personnes en situation de handicap, fait face à des accusations sur sa gestion du personnel après les suicides de deux salariés, en 2020 et 2023, reconnus comme accidents du travail.
Laurence Delleur
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LeLe 13 juin 2023, au petit matin, un éducateur spécialisé de 54 ans se tue avec une arme à feu dans un bureau du foyer de vie de la Fondation Anaïs, près de Tours (Indre-et-Loire), où il travaille. Avant de commettre ce geste, Luc Montalbano a programmé l’envoi d’un mail à ses collègues et laissé un courrier à la gendarmerie. Le salarié affirme dans ces écrits qu’il n’est pas dépressif, qu’il n’a pas de soucis financiers ni familiaux et que « l’unique et seul élément qui [l’]a poussé à un tel extrême » sont les « actions humiliantes et sans fondement » de sa directrice, « relayées » par sa cheffe de service.