Clearstream: Villepin se défend d'avoir été «un ministre qui complote»
Dominique de Villepin n'a pas monté de «coups tordus» contre Nicolas Sarkozyet n'est pas «un ministre qui complote», à en juger par ses déclarations du 7 octobre au procès de l'affaire Clearstream. Sa longue tirade a aussi donné la mesure tragico-politique de ce procès hors normes. Mais l'examen d'épisodes possiblement «tordus» du dossier et la confrontation avec le général Rondot n'ont pas tourné à son avantage. Rude journée pour M. de Villepin.
DominiqueDominique de Villepin n'a pas monté de «coups tordus» contre Nicolas Sarkozy car il n'est pas «un ministre qui complote », à en juger par ses déclarations du 7 octobre au procès de l'affaire Clearstream. Sa longue tirade, lancée devant le tribunal qui le poursuit pour «complicité de dénonciation calomnieuse», ne manquait évidemment pas de panache. Rejetant cette accusation portée notamment par Nicolas Sarkozy, l'ex-premier ministre s'est même emporté : «Toute l'histoire de ma relation avec Nicolas Sarkozy montre que, non seulement je n'ai pas voulu régler des comptes, mais que j'ai fait abstraction des coups qui m'étaient portés.»