A l'Assemblée, Eric Besson persiste: il y a des Français plus français que d'autres
L'Assemblée nationale a débattu, mardi soir, de l'identité nationale. Devant un hémicycle qui se vidait à vue d'œil (les bancs de gauche comme ceux de droite), Eric Besson a défendu la nécessité d'un tel débat. Et s'est laissé aller à quelques improvisations révélatrices, revendiquant par exemple «une hiérarchie entre les appartenances». Pendant ce temps, une proposition de loi UMP veut interdire les drapeaux ou signes étrangers lors des cérémoniesde mariage.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
MardiMardi soir 9 décembre, à l'issue du débat sur l'identité nationale organisé à l'Assemblée nationale, Eric Besson a quitté l'hémicycle content de lui, satisfait que la séance n'ait pas dérapé. «On ne peut pas nous reprocher un mot de ce que nous avons dit», a confié le ministre. Selon lui, l'opposition en a été pour ses frais, réduite à s'attaquer aux «arrière-pensées supposées du gouvernement», «jamais capable de s'appuyer sur la moindre déclaration». «Dans un débat, si on croit à la France cartésienne, à la France rationnelle, on prend les mots!», a lancé Eric Besson, bravache.