France Entretien

«Face à Guérini, il faut enfin une réponse politique»

Porte-parole du collectif Renouveau PS Treize, Pierre Orsatelli appelle le PS à prendre enfin une position claire dans les Bouches-du-Rhône  vis-à-vis du multi-mis en examen Jean-Noël Guérini (ex-PS). « Sans le portefeuille du conseil général, sans les clefs du coffre-fort, Jean-Noël Guérini n’a plus aucun pouvoir », estime-t-il.

Louise Fessard

Le parti socialiste des Bouches-du-Rhône n'en finit pas de sombrer. À trois mois des cantonales, le patron du département Jean-Noël Guérini (ex-PS) continue de peser de tout son poids sur sa majorité socialiste sortante au conseil général. Relaxé le 8 décembre dans une affaire de licenciement abusif, il reste toujours mis en examen dans deux enquêtes sur des marchés truqués. Le 5 décembre, le PS a investi 19 candidats sur les 29 cantons du département. Cette liste comporte de nombreux conseillers généraux sortants qui, le 4 novembre, avaient appelé à une alliance avec la Force du 13, le nouveau parti de Jean-Noël Guérini. Plusieurs militants, dont le conseiller général sortant Michel Pezet et Pierre Orsatelli, porte-parole de Renouveau PS Treize, dénoncent de nombreuses irrégularités dans leur désignation. Entretien avec Pierre Orsatelli, 51 ans, militant PS depuis 1983 et farouche adversaire du système Guérini.

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