France Parti pris

L’affaire Tapie plaide pour une révolution démocratique

La Cour administrative d'appel de Paris a rejeté le 31 décembre 2010 les requêtes introduites pour abus de pouvoir contre Christine Lagarde par deux contribuables ainsi que par le député centriste Charles de Courson. Cet épilogue révèle les dysfonctionnements de notre démocratie.

Laurent Mauduit

C'est sans doute l'ultime rebondissement de l'un des plus graves scandales, avec l'affaire Karachi et l'affaire Bettencourt, qui ait éclaboussé Nicolas Sarkozy depuis qu'il est devenu président de la République : la Cour administrative d'appel de Paris a rejeté le 31 décembre 2010 les requêtes introduites pour abus de pouvoir contre Christine Lagarde par deux contribuables ainsi que par le député centriste Charles de Courson. Les plaignants n'ont donc plus qu'un seul recours possible: devant le Conseil d'Etat. Autant dire que l'épilogue de l'affaire approche. Un épilogue accablant : il révèle les dysfonctionnements de la démocratie française, qui est à ce point opaque qu'elle n'a pas même le souci de respecter la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen.

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