Il est des élections plus importantes que d’autres. Et celle dont la Fédération française de tennis (FFT) est actuellement le théâtre porte assurément sur des enjeux dérisoires, au regard de la destinée de la France que va engager la prochaine élection présidentielle. On aurait tort pourtant de se désintéresser totalement des turbulences qui secouent l’univers de la petite balle jaune. Car on y trouve, à une toute petite échelle, un concentré de certaines des dérives qui minent notre démocratie. Manque de courage des politiques, affairisme ou clientélisme, grenouillage en tous genres : la FFT est à la dérive, et il n’est pas inintéressant d’essayer d’en comprendre les raisons. Car les enseignements que l’on peut en tirer dépassent, et de très loin, le seul domaine du sport. L’affaire révèle aussi la défaillance de la puissance publique, qui n’a rien fait pour conjurer cette crise, et l’incurie d’un ministre.
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