Tennis: le naufrage d’une fédération, l’incurie d’un ministre
Le gouvernement a mis des bâtons dans les roues aux inspecteurs chargés d'enquêter sur les irrégularités au sein de la Fédération française de tennis. Tout comme il s’accommode que cette fédération soit dirigée par une camarilla sur laquelle les licenciés n’ont aucun contrôle.
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Il est des élections plus importantes que d’autres. Et celle dont la Fédération française de tennis (FFT) est actuellement le théâtre porte assurément sur des enjeux dérisoires, au regard de la destinée de la France que va engager la prochaine élection présidentielle. On aurait tort pourtant de se désintéresser totalement des turbulences qui secouent l’univers de la petite balle jaune. Car on y trouve, à une toute petite échelle, un concentré de certaines des dérives qui minent notre démocratie. Manque de courage des politiques, affairisme ou clientélisme, grenouillage en tous genres : la FFT est à la dérive, et il n’est pas inintéressant d’essayer d’en comprendre les raisons. Car les enseignements que l’on peut en tirer dépassent, et de très loin, le seul domaine du sport. L’affaire révèle aussi la défaillance de la puissance publique, qui n’a rien fait pour conjurer cette crise, et l’incurie d’un ministre.
L’arrivée au pouvoir de Xi Jinping il y a près de dix ans a été marquée par un durcissement du contrôle du débat public en Chine, en particulier sur les réseaux sociaux. Les critiques de la politique « zéro Covid » ou de la guerre déclenchée en Ukraine par l’allié russe viennent d’en faire les frais.
Après quelque 150 projections-débats dans des cinémas partout en France, « Media Crash » est désormais disponible sur Mediapart, avec des bonus. Le film a suscité l’inquiétude des dizaines de milliers de spectateurs qui l’ont déjà vu, face à la mainmise sur l’information de quelques propriétaires milliardaires, aux censures qu’il révèle et à la fin annoncée de la redevance.
par
Valentine Oberti
et Luc Hermann (Premières lignes)
Attentats du 13-Novembre : les grands entretiens
— Entretien
Le commissaire divisionnaire SI 562 – le nom de code le désignant – a dirigé la section chargée des enquêtes judiciaires liées au terrorisme islamique à la DGSI, entre 2013 et 2020. Il offre à Mediapart une plongée inédite dans les arcanes du service de renseignement.
L’affaire Patrick Poivre d’Arvor est symptomatique de la culture de l’impunité et de la tolérance sociale qui a longtemps prévalu, notamment dans les entreprises, concernant les comportements sexuels problématiques. Elle est aussi le reflet du chemin qu’il nous reste à parcourir.
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