Le «parlement» du PS dit oui à la rénovation d'Aubry
Le «parlement» du PS a posé, samedi 12 septembre, à Paris, le premier acte de la rénovation du parti souhaitée par Martine Aubry. On connaît désormais le questionnaire qui sera soumis au vote des militants le 1er octobre, autorisant des primaires ouvertes (à des non-adhérents du PS) et limitant le cumul des mandats. Quant à la lutte contre les fraudes, qui ont émaillé le congrès de Reims et troublé la vie du parti ces derniers jours, une commission indépendante devrait être créée pour arbitrer les futurs litiges.
«Alors«Alors, ça sent la poudre?» Samedi 12 septembre, à l'entrée de la Mutualité (Paris), où se tenait le conseil national du PS consacré à la rénovation du parti (troublé par les récentes «révélations» sur les fraudes survenues lors de l'élection de Martine Aubry), une armada de caméras guettaient la moindre étincelle, susceptible de rallumer la guerre entre «royalistes» et partisans de la première secrétaire. Agacé, Benoît Hamon, porte-parole du PS, balayait: «Est-ce que j'ai une tête de grand brûlé?!»