International Analyse

La grande amitié franco-allemande. Oui, et alors?

Durant trois jours, du 9 au 11 novembre, Angela Merkel et Nicolas Sarkozy ont remis en scène la nécessité de l'entente franco-allemande. Belles images, grande formules, mais vide politique. Alors que le chemin européen apparaît dégagé, l'initiative politique n'est pourtant pas au rendez-vous. Parce que les divergences sont trop fortes, les caractères trop différents, les contentieux trop nombreux. Et que Nicolas Sarkozy a épuisé son crédit. Analyse.

François Bonnet

Ce devait être deux moments exceptionnels, deux vrais rendez-vous, enfin, avec l'histoire. Le 9 novembre et la commémoration des vingt ans de la chute du Mur de Berlin; le 11 novembre et, pour la première fois, la présence de la chancelière allemande à Paris. En trois jours, c'est une nouvelle Europe libérée des démons du XXe siècle qui a pu être célébrée. Avec au centre, une fois de plus, la mise en scène d'une inaltérable amitié franco-allemande.

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