François Bonnet

Né en 1959. Journaliste à VSD, à Libération (1986-1994) puis au Monde (1995-2006), où il est rédacteur en chef du service international. Directeur-adjoint de la rédaction de Marianne en 2007, il est l’un des fondateurs de Mediapart en 2008.
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Les États-Unis se disent décidés à mettre l’armée russe à genoux
Dimanche 24 avril à Kyiv, le président ukrainien Zelensky entouré d'Antony Blinken (à droite) et de Lloyd Austin. © Zelensky Official
Deux mois après l’entrée en guerre de la Russie contre l’Ukraine, Washington et ses alliés accélèrent des transferts massifs d’armes à Kyiv. « La Russie a d’ores et déjà échoué », a assuré lundi 25 avril le secrétaire d’État américain, au retour d’une visite en Ukraine. L’objectif est désormais d’« affaiblir la Russie à un point tel qu’elle ne puisse pas recommencer ».
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Poutine renonce à mener jusqu’au bout la bataille d’Azovstal, à Marioupol
Dans les ruines de l'usine Azovstal. © Capture d'écran de la vidéo War Gonzo
Le président russe a ordonné, jeudi 21 avril, d’arrêter l’assaut contre l’immense complexe métallurgique où sont retranchés des milliers de soldats ukrainiens et de civils. Cela mettrait fin à un cauchemar sanglant, tant cette zone industrielle héritée du premier plan quinquennal de Staline se révèle un labyrinthe meurtrier et difficilement prenable.
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Ukraine : la bataille du Donbass provoque une escalade militaire entre Russie et Occident
Volodymyr Zelensky, jeudi 14 avril. © Zelensky Official
L’offensive russe attendue dans le Donbass décidera du sort de l’Ukraine. Les États-Unis et plusieurs pays européens livrent massivement des armes offensives. Vladimir Poutine se dit déterminé à aller jusqu’au bout. L’armée russe est accusée de nouveaux crimes, des viols et violences sexuelles. Tous les éléments d’une escalade sont réunis.
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Le pouvoir russe est déterminé à un conflit majeur avec l’Occident
Poutine et Medvedev, lors du défilé militaire du 9 mai 2014, deux mois après l'annexion de la Crimée. © Mikhail Klimentyev/AFP
Des conseillers, intellectuels et dirigeants russes détaillent les enjeux de la guerre d’invasion de l’Ukraine. C’est bien « l’Empire du mensonge », c’est-à-dire l’Occident, qu’il s’agit de battre pour renverser l’ordre mondial. Pour Moscou, cette guerre est « existentielle » et la mobilisation du pays se fait dans une rhétorique aux accents désormais fascistes.
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Volodymyr Yermolenko : « Pourquoi la Russie a déjà perdu cette guerre »
Le Maïdan ou la place de l'Indépendance, centre de Kyiv, avec ses quadrillages de check-points. © Hervé Lequeux (Hans Lucas)
Tout à la fois philosophe, politiste et journaliste, Volodymyr Yermolenko fait depuis le début de la guerre des allers-retours entre Kyiv et l’ouest du pays pour mettre des familles à l’abri. Il explique comment « la Russie est un empire blessé » à la recherche d’une puissance évanouie. Une entreprise perdue d’avance, selon lui.
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Edward, à Kyiv : « Ils ne mettront pas un pied dans notre ville »
Edward, 38 ans, au pied de son immeuble, dans un quartier d'Obolon, au nord de Kyiv. © Photo Hervé Lequeux / Hans Lucas
Face aux bombardements et à la menace d’une prise de la capitale ukrainienne par l’armée russe, les habitants s’auto-organisent. Edward gérait avant la guerre deux cafés-kiosques. Le voilà devenu l’un des maillons efficaces de ces chaînes de solidarité et d’entraide qui relient la société aux forces armées.
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Stella, à Kyiv : « Je pensais que Zelensky allait fuir, maintenant je l’apprécie beaucoup »
Stella, 28 ans, vit à Podil. © Photo Hervé Lequeux / Hans Lucas
Dans une capitale ukrainienne déserte et à l’arrêt, Podil, l’un de ses quartiers historiques et branchés, retrouve un semblant d’animation. Des cafés, quelques commerces rouvrent. Pour Stella, 28 ans, qui vit là, c’est un moyen de faire baisser la tension alors qu’« il faut aussi se préparer au pire ».
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Konstantyn et Roman : « Pour nous, cette guerre dure depuis huit ans »
Roman, 38 ans, ancien cameraman, puis soldat dans le Donbass et aujourd'hui à nouveau enrôlé. © Hervé Lequeux (Hans Lucas)
Bon nombre de militaires ukrainiens sont les héritiers de la révolution du « Maïdan » en 2014. Engagés volontaires dans le Donbass, ils s’enrôlent à nouveau, forts de cette expérience, et appuyés par d’innombrables réseaux d’aide. Les explications de Konstantyn et Roman.
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Tatiana, à Kyiv : « Toutes ces roquettes, ces sirènes, je ne peux plus »
Tatiana devant son immeuble aux vitres brisées, à deux pas du métro Institut polytechnique. © Hervé Lequeux (Hans Lucas)
Chaque jour, des frappes russes touchent des immeubles d’habitation dans le nord de Kyiv. Si ces bombardements n’ont pas l’ampleur de ceux menés à Marioupol ou à Kharkiv, ils terrorisent une partie de la population. Tatiana raconte cette vie qu’elle ne pouvait imaginer et qui la désespère.