Navalny, l’anti-Poutine Parti pris

Poutine, un fascisme construit dans le silence des tombes et des cachots

L’assassinat d’Alexeï Navalny par le régime russe est un choc mais pas une surprise. Il illustre ce moment où un pouvoir criminel s’est transformé en un régime fasciste. La guerre contre tous et l’élimination systématique des voix dissonantes sont les conditions de sa perpétuation. Il est grand temps de réagir à un tel danger.

François Bonnet

Le lent assassinat d’Alexeï Navalny, entamé par une tentative d’empoisonnement déjouée en 2020 puis par trois années cauchemardesques d’emprisonnement, a donc pris fin ce vendredi 16 février 2024. À 47 ans, l’opposant à Vladimir Poutine laisse derrière lui une femme et deux enfants, des collaborateurs et amis ayant presque tous fui à l’étranger (les autres sont en prison) et des milliers de militants et sympathisants.

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