France Analyse

Journée d'action du 13 juin: un baroud d'honneur?

La cinquième journée de manifestations de ce samedi n'a pas fortement mobilisé. Les 160 cortèges recensés en France ont rassemblé «un peu plus de 150.000 personnes» selon la CGT, alors que le ministère de l'intérieur avance le chiffre de «71.000». A Paris (photo ci-contre © Marion Liautaud), le défilé comptait quelque 20.000 manifestants. Après les succès du 29 janvier et du 19 mars, l'appel des syndicats pour exiger des réponses du gouvernement et du patronat face à la crise est donc décevant. Les européennes ont plombé l'ambiance. L'union sacrée commence à se fendiller et FO – par conviction autant qu'à cause de ses contradictions internes – agite la menace de quitter l'intersyndicale. L'été sera décisif pour la suite du mouvement. Mais plus que jamais, alors même que la crise sociale atteint son paroxysme, c'est le président de la République qui tient l'agenda social.

Mathieu Magnaudeix

Brice Hortefeux, le ministre du travail ne manquera pas de pointer la faible mobilisation. Tout comme le reste de la majorité. Car la cinquième journée de manifestations de ce samedi n'a pas fortement mobilisé. Les 160 cortèges recensés en France ont rassemblé «un peu plus de 150.000 personnes» selon la CGT, alors que le ministère de l'intérieur avance le chiffre de «71.000».

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