L’écrivain qui voulait à tout prix lire sa fiche S
Ancien haut fonctionnaire, écrivain et militant des droits de l’homme, Thomas Dietrich est considéré comme un opposant par plusieurs pays de la Françafrique. Cela lui vaut d’être fiché S. L’État refuse de lui communiquer sa fiche. Il insiste.
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Grand sourire, œil rêveur et visage juvénile, Thomas Dietrich se décrit comme un idéaliste incurable. À 28 ans, cet ancien haut fonctionnaire devenu écrivain, et qui aime bien se comparer à Don Quichotte, se bat contre les abus de l’État avec une constance et une décontraction étonnantes. En mai 2018, il a ainsi déposé deux requêtes au tribunal administratif de Paris et au Conseil d’État pour faire annuler la décision, prise deux mois plus tôt par le ministère de l’intérieur, de refuser de lui communiquer les renseignements collectés sur son compte et compilés par l’administration dans de petites fiches.
L’arrivée au pouvoir de Xi Jinping il y a près de dix ans a été marquée par un durcissement du contrôle du débat public en Chine, en particulier sur les réseaux sociaux. Les critiques de la politique « zéro Covid » ou de la guerre déclenchée en Ukraine par l’allié russe viennent d’en faire les frais.
Après quelque 150 projections-débats dans des cinémas partout en France, « Media Crash » est désormais disponible sur Mediapart, avec des bonus. Le film a suscité l’inquiétude des dizaines de milliers de spectateurs qui l’ont déjà vu, face à la mainmise sur l’information de quelques propriétaires milliardaires, aux censures qu’il révèle et à la fin annoncée de la redevance.
par
Valentine Oberti
et Luc Hermann (Premières lignes)
Attentats du 13-Novembre : les grands entretiens
— Entretien
Le commissaire divisionnaire SI 562 – le nom de code le désignant – a dirigé la section chargée des enquêtes judiciaires liées au terrorisme islamique à la DGSI, entre 2013 et 2020. Il offre à Mediapart une plongée inédite dans les arcanes du service de renseignement.
L’affaire Patrick Poivre d’Arvor est symptomatique de la culture de l’impunité et de la tolérance sociale qui a longtemps prévalu, notamment dans les entreprises, concernant les comportements sexuels problématiques. Elle est aussi le reflet du chemin qu’il nous reste à parcourir.
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