Dernier-né des départements français, Mayotte se trouve dans une situation paradoxale. Propulsée dans un processus accéléré d’intégration à la République, l'île reste soumise à des pratiques dérogatoires encore dignes du système colonial.
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Mayotte, envoyée spéciale.- Située dans le canal du Mozambique et dans l’océan Indien, entre la côte swahilie d’Afrique orientale et Madagascar, Mayotte partage avec les autres îles de l’archipel des Comores culture, langue, religion et passé colonial. Mais, devenue le dernier département français par référendum en 2011, elle se retrouve confrontée à un destin singulier. Face à de lourds défis économiques et à de nouvelles normes culturelles et fiscales, elle ne bénéficie pas pour autant des droits sociaux accordés sur le reste du territoire français. Nichée dans le “plus beau lagon du monde”, cette petite île de 374 km2 pour 212 000 habitants est en état de survie, ravagée par la pauvreté, et socialement, médicalement et touristiquement désertée.
Mardi 2 août, une majorité d’électeurs de l’État américain du Midwest a rejeté un amendement à la Constitution locale qui aurait permis la restriction, voire l’interdiction, du droit à l’avortement. Il s’agissait du premier test électoral depuis la révocation de l’arrêt « Roe v. Wade » en juin.
À la suite d’une révolte des emprunteurs, le pouvoir a dû réagir pour stabiliser la situation, mais le vrai problème reste son incapacité à construire un nouveau modèle économique.
Le 20 juillet, des milliers de colons israéliens se sont donné rendez-vous aux quatre coins de la Cisjordanie pour y créer dix nouveaux avant-postes en une soirée, espérant influencer la politique du gouvernement. Au grand dam des Palestiniens, qui voient de plus en plus de terres confisquées, et la violence des colons s’intensifier.
Les vagues de chaleur océanique s’intensifient, comme l’alerte la climatologue du Giec Valérie Masson-Delmotte. Elles causent le blanchissement et la dégradation des récifs coralliens, la mortalité de masse d’oiseaux marins, mais aussi des risques pour la santé humaine à cause de la prolifération d’algues toxiques.
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