Le ministre de la justice est déstabilisé par l'enquête judiciaire sur le financement de son parti, et fragilisé par ses propres sorties médiatiques. Une dizaine de permanents du MoDem auraient été rémunérés comme assistants parlementaires européens à temps partiel.
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Visé par une enquête préliminaire du parquet de Paris qui porte sur son financement, le MoDem de François Bayrou doit également faire face à une succession de révélations embarrassantes de la part de plusieurs médias. Le dernier élément en date est apporté par Le Canard enchaîné du 14 juin. L'hebdomadaire dévoile que la secrétaire particulière de François Bayrou au MoDem, Karine A., a dû signer en 2010 un avenant à son contrat de travail, par lequel elle devenait l'assistante parlementaire parisienne à temps partiel de la députée européenne Marielle de Sarnez, par ailleurs vice-présidente du MoDem. « La moitié d'abord, puis deux tiers de son salaire sont ainsi réglés avec l'oseille du parlement européen, l'autre tiers restant à la charge du Modem », écrit le palmipède. Or selon son enquête, cette secrétaire particulière œuvrait essentiellement pour François Bayrou, et épisodiquement pour Marielle de Sarnez, « mais elle n'a jamais travaillé pour l'Europe ».
Plus de 30 000 personnes auraient trouvé refuge en France depuis le début de la guerre d’invasion russe en Ukraine, en février. Si le gouvernement a assuré que tous les moyens seraient mis en œuvre pour les accueillir, la désorganisation persiste, regrettent les acteurs de terrain.
La croissance a stagné au premier trimestre et ne devrait pas faire beaucoup mieux au deuxième. La compression des revenus réels et l’indifférence quasi complète du gouvernement conduisent à une situation des plus préoccupantes. Toute l’économie se recroqueville.
Emmanuel Macron a réuni mardi les candidats de son camp aux élections législatives. La future majorité qu’il espère obtenir s’annonce macroniste jusqu’au bout des ongles. Le chef de l’État a fait confiance aux députés, conseillers et ministres de son premier quinquennat, balayant les espoirs d’élargissement et de renouvellement dans ses rangs.
La députée de Seine-Maritime Sira Sylla a été une nouvelle fois jugée aux prud’hommes pour répondre de faits de harcèlement sur un collaborateur, qui devait notamment garder son chien et lui acheter cigarettes et champagne. L’élue n’était pas présente à l’audience, étant en campagne pour sa réélection, avec le soutien de la majorité.
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