France

La loi sur «l'action extérieure de la France» inquiète journalistes et humanitaires

Ce texte, adopté le 12 juillet, prévoit, notamment, qu'une personne prise en otage à l'étranger pourra se voir demander le remboursement des frais engagés par l'Etat pour sa libération. Journalistes et organisations humanitaires s'inquiètent.

igor gauquelin

Le Parlement a définitivement adopté, lundi 12 juillet, le texte de loi relatif à «l'action extérieure de la France» (disponible ici), après un passage de celui-ci en commission mixte paritaire Assemblée-Sénat. Une semaine plus tôt, devant les députés, le ministre des affaires étrangères Bernard Kouchner avait rappelé l'élément phare de ce projet: la création «d'opérateurs modernes et efficaces pour accroître la puissance de nos idées, de nos contenus culturels, de nos savoirs». Par exemple, un «Institut français» sur le modèle du Goethe-Institut allemand. Mais ce n'est pas cet aspect de la loi qui a le plus attiré l'attention. Le 5 juillet, en conférence de presse à l'Assemblée, les journalistes avaient plutôt les yeux rivés sur le titre IV de la loi. Plus précisément, sur l'article 13 (devenu entre-temps l'article 22), qui concerne les frais de sauvetage en territoire étranger.

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter