Le mouvement des « gilets jaunes » met en lumière le discrédit qui frappe tous les récits officiels. Ce qui a été refoulé depuis 30 ans resurgit sous une forme chaotique, sauvage mais résolue. Une sorte de contre-puissance obscure, celle d’un monde social qui résiste aveuglément au néolibéralisme et à son agenda.
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« Le« Le Che Guevara du XXIe siècle, c’est le net », avait déclaré Alec Ross, le conseiller pour l’innovation d’Hillary Clinton, alors que le « printemps arabe » rassemblait les foules sur les places publiques de Tunisie, d’Égypte, de Libye, du Yémen, de Syrie et jusqu’à Bahreïn. Depuis cette date, le concept de « révolution numérique » s’est répandu dans les médias à travers des expressions telles que « WikiLeaks Revolution » (Tunisie), « révolution 2.0 » (Égypte), reprenant l’antienne qui avait fleuri lors des manifestations de 2008 en Iran de « Facebook Revolution » ou encore de « Twitter Revolution ».
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