Grippe H1N1: ce qui se passe dans le principal hôpital
Désigné hôpital «référent» pour toute l'Ile-de-France, la Pitié-Salpêtrière est en première ligne pour la prise en charge des personnes ayant contracté la grippe H1N1. Cet été, jusqu'à douze lits du service des maladies infectieuses ont été bloqués à cet effet. «Les médecins étaient un peu agacés de recevoir des malades qui toussotaient alors qu'ils devaient soigner des hépatites graves», indique le chef du service, François Bricaire, habituellement au chevet de patients ayant le sida, la tuberculose ou le paludisme. Depuis que les médecins de ville ont pris le relais, les hospitalisations sont moins nombreuses. Reportage à l'hôpital, à l'occasion de l'audition, mercredi 16 septembre, de Roselyne Bachelot par la commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale.
ÀÀ l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à Paris, le service des maladies infectieuses et tropicales est en première ligne dans la prise en charge des grippés. Ce jeudi de septembre, un patient attend le résultat des analyses qui détermineront s'il a contracté la grippe H1N1. C'est le seul, de tout l'établissement, à être concerné par cette épidémie. Le seul, alors que l'hôpital a été désigné «référent» pour l'ensemble de l'Ile-de-France. Un lit lui a été attribué, aux côtés de malades atteints du VIH, d'hépatite, de tuberculose ou de paludisme.