État d’urgence, état d’exception

L'état d'urgence s'enracine, le pouvoir parle de «péril imminent»

Après les sénateurs, les députés ont adopté à une très large majorité le renouvellement de l'état d'urgence jusqu'au 26 mai. Bernard Cazeneuve a justifié cette mesure par une « intensification de la menace » terroriste. À ce jour, seuls cinq dossiers pour actes de terrorisme ont débouché sur une procédure judiciaire.

Jérôme Hourdeaux

Les députés ont entériné, mardi 16 février, la prolongation de l’état d’urgence jusqu’au 26 mai. Déjà voté par le Sénat, le texte a été adopté par 212 voix pour, 31 contre (11 PS, 9 Front de gauche, 8 écologistes, 1 Les Républicains et 2 non-inscrits) et 3 abstentions. Les opposants à ce deuxième renouvellement de l’état d’exception décrété au lendemain du 13-Novembre ont donc été un peu plus nombreux que lors du premier, le 20 novembre, qui avait été validé par 551 voix contre 6 et une abstention.

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