Après avoir passé près de 13 ans au Nouvel Observateur, j'ai rejoint Mediapart en novembre 2012. Je suis en charge des sujets liés aux libertés publiques.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Deux salariées dépêchées par l’agence d’intérim sur le site de Brétigny-sur-Orge du géant du commerce ont été bannies pour s’être liées d’amitié avec une déléguée syndicale CGT, relation étroitement surveillée par l’entreprise. Une plainte a été déposée.
Pour Michel Forst, rapporteur spécial de l’ONU sur les défenseurs de l’environnement, les vidéos publiées par Mediapart et « Libération » montrent que les violences policières « ne sont pas de simples “dérapages” individuels » et « appellent des poursuites judiciaires ».
Le 8 novembre 2005 était décrété l’état d’urgence dans les banlieues françaises pour mettre fin aux révoltes provoquées par la mort de Zyed Benna et Bouna Traoré. Dix ans plus tard, les attentats de Paris plaçaient la France sous état d’exception. Deux décisions différentes, mais qui partagent des racines communes.
Des associations du domaine de l’information ont transmis une saisine à cette instance consultative. Ils pointent les multiples pressions et coupes de subventions subies depuis l’entrée en vigueur du contrat d’engagement républicain.
Catherine Connolly est la nouvelle présidente de la République irlandaise. Sa seule rivale, la centriste Heather Humphreys, a reconnu sa défaite. L’universitaire Alexandra Maclennan analyse l’élection de cette présidente pro-Palestine, partisane de la réunification de l’île et parlant le gaélique.
La préfecture de Nouvelle-Aquitaine avait invoqué une violation du contrat d’engagement républicain pour refuser une subvention à l’association. Celle-ci avait saisi le tribunal qui a reconnu l’erreur du préfet, tout en l’autorisant à modifier le fondement de sa décision pour la régulariser.
Une réforme discrètement entrée en vigueur à la rentrée 2025 a parachevé une prise de pouvoir du corps préfectoral sur l’ensemble des services déconcentrés dans les territoires, leur imposant ainsi leur vision sécuritaire de l’action de l’État.
Depuis plusieurs années, une directive du ministère de l’intérieur ordonne que les renseignements territoriaux inspectent la liste des associations demandant une subvention au titre du Fonds de développement de la vie associative, une aide de l’État. Et ce, afin d’exclure celles qui seraient jugées trop militantes.
Pas moins de 98 arrêtés autorisant l’usage de drones ont été publiés pour surveiller les rassemblements du 18 septembre. Beaucoup ont été publiés au dernier moment, voire alors que les manifestations avaient déjà débuté, rendant les recours très difficiles, voire impossibles.
En 2023, la compagnie Arlette Moreau, basée à Poitiers, s’est vu refuser une subvention de la part de la préfecture au motif que ses « engagements militants » constitueraient une violation du contrat d’engagement républicain, sans autre précision. Devant le tribunal administratif, elle a demandé l’annulation de cette décision.
Dans « L’État contre les associations. Anatomie d’un tournant autoritaire », les sociologues et membres de l’Observatoire des libertés associatives Antonio Delfini et Julien Talpin analysent la vague de répression politique qui frappe le secteur associatif, et appellent celui-ci à riposter.
La quasi-totalité des villes ou zones rurales potentiellement concernées par la mobilisation du mercredi 10 septembre ont fait l’objet d’autorisations de surveillance par drones, publiées parfois à la dernière minute par les préfets. Seules quelques-unes ont été annulées.
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Le mois dernier, se tenait à Berlin la conférence annuelle de la Berliner Gazette intitulée « TACIT FUTURES ». Durant trois jours, journalistes, codeurs, hacktivistes, artistes… étaient invités à travailler sur les concepts de mouvement, de flux à la fois de personnes de biens ou d’argent, à l’heure du big data et des algorithmes prédictifs.
Comme chaque année, plusieurs associations de différents pays, ont fêté le 1er janvier la « Journée du domaine public », célébrant l’entrée dans le domaine public d’œuvres incontournables qui se trouvent, à cette date, libérées de leur législation nationale sur les droits d’auteur.