Après avoir passé près de 13 ans au Nouvel Observateur, j'ai rejoint Mediapart en novembre 2012. Je suis en charge des sujets liés aux libertés publiques.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
L’exportation par NSO de son logiciel « Pegasus » a été rendue possible par l’absence de régulation internationale des technologies dites à « double usage ». Et si beaucoup d’États rechignent à accepter toute limitation, c’est qu’eux-mêmes exportent leurs propres armes numériques, à commencer par la France.
La société NSO affirme ne vendre son logiciel que dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et le crime organisé. De nombreux rapports ont déjà prouvé sa présence dans les téléphones de journalistes ou opposants de nombreux pays.
Le président de la République a annoncé une série de mesures plus coercitives sur la vaccination. Mais les questions juridiques, sociales et éthiques que ce virage vaccinal pose sont vertigineuses.
Pionnier de la lutte pour les libertés numériques, cofondateur de La Quadrature du Net, penseur et écrivain respecté, Philippe Aigrain a été l’un des principaux promoteurs de la notion de « biens communs ».
Malgré l’opposition d’une bonne partie de sénateurs présents, la majorité a réussi à faire voter l’article 19 du texte qui permettra aux services de renseignement de s’opposer à la déclassification de certains documents pour une durée illimitée.
Arrêtée lors d’une manifestation de soutien aux migrants, Camille avait appris qu’elle était inscrite au fichier des personnes recherchées pour menace contre la sûreté de l’État. « C’est dans les dictatures que l’on fiche les opposants politiques ! », dénonce-t-elle.
En octobre 2017, la loi « Silt » avait transposé, à titre « expérimental », les principales mesures de l’état d’urgence terroriste dans le droit commun. Depuis, des centaines de personnes ont été assignées à résidence ou perquisitionnées sur la base de « notes blanches ». Le projet de loi relatif au terrorisme prévoit de pérenniser et de renforcer ce dispositif.
Le passe, qui entre en vigueur mercredi 9 juin, ne pourra être exigé, théoriquement, que jusqu’au 30 septembre. L’application de vérification entre également en service, bien qu’elle pose de nombreuses questions, techniques et politiques.
À l’occasion du vote en première lecture du projet de loi « relatif à la prévention d’actes de terrorisme et au renseignement » par les députés, l’opposition de droite a multiplié les appels à changer la Constitution pour pouvoir durcir encore le texte.
La Cour européenne des droits de l’homme a jugé illégale la surveillance de masse pratiquée par le Royaume-Uni avec l’aide des États-Unis qu’Edward Snowden avait révélée. Mais elle en valide le principe.
Les députés ont voté, mardi soir, le projet de loi de « gestion de la sortie de crise sanitaire » négocié avec les sénateurs. Le passe ne pourra être exigé, théoriquement, que jusqu’au 30 septembre, et ne pourra être vérifié que par des personnes habilitées. La gauche annonce un recours devant le Conseil constitutionnel.
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Le mois dernier, se tenait à Berlin la conférence annuelle de la Berliner Gazette intitulée « TACIT FUTURES ». Durant trois jours, journalistes, codeurs, hacktivistes, artistes… étaient invités à travailler sur les concepts de mouvement, de flux à la fois de personnes de biens ou d’argent, à l’heure du big data et des algorithmes prédictifs.
Comme chaque année, plusieurs associations de différents pays, ont fêté le 1er janvier la « Journée du domaine public », célébrant l’entrée dans le domaine public d’œuvres incontournables qui se trouvent, à cette date, libérées de leur législation nationale sur les droits d’auteur.