Après avoir passé près de 13 ans au Nouvel Observateur, j'ai rejoint Mediapart en novembre 2012. Je suis en charge des sujets liés aux libertés publiques.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Fin mai, plusieurs pays de l’Union ont publié une lettre ouverte critiquant la Cour européenne des droits de l’homme, accusée de bloquer les expulsions de migrants criminels. Un discours qui sape la légitimité de la Cour, dénoncent les institutions de protection des droits humains.
La direction du lycée de Boën-sur-Lignon (Loire) a annulé un débat organisé par des élèves portant sur un projet contesté de centrale à bitume dans la ville. Une censure justifiée par le caractère « sensible » du sujet, dont il est interdit de parler au sein de l’établissement.
La magistrate Magali Lafourcade publie « Démasculiniser la justice », un ouvrage fouillé qui prône une justice plus féministe et luttant mieux contre les violences sexuelles, notamment en s’emparant des concepts des sciences humaines. Elle en appelle à une impulsion politique.
Une coalition européenne d’associations a déposé un recours contre l’application en France d’un règlement européen permettant à une autorité administrative d’ordonner le retrait dans l’heure d’un contenu qu’elle juge terroriste et d’imposer aux hébergeurs de mettre en place des mesures préventives.
Le président LR du département de l’Isère a fait rejeter une subvention de 4 000 euros au festival Bien l’bourgeon, toujours accordée les années précédentes. En cause : la présence du rappeur Médine. La décision a reçu le soutien de l’opposition de gauche, hormis quatre élus écologistes.
Yves Nicolin veut faire payer à une militante trois collages, réalisés dans sa commune, dénonçant les féminicides. Après avoir échoué à la poursuivre au pénal, il vient d’être débouté par le juge administratif dans une décision ambiguë, qui ne reconnaît pas la liberté d’expression. L’édile va faire appel.
Les exactions récentes et les dernières déclarations de hauts responsables israéliens qui appellent à la « destruction » de l’enclave viennent nourrir les procédures déjà en cours devant la justice internationale. Et renforcent la question de l’inaction complice des autres États.
Plusieurs centaines de personnes se sont réunies place de la République pour soutenir la famille du jeune Malien tué dans une mosquée, mais également pour dénoncer le climat islamophobe régnant dans le pays, entretenu par certains responsables publics refusant d’utiliser ce terme.
Du génocide palestinien à la réélection de Donald Trump en passant par la guerre en Ukraine, le rapport annuel de l’ONG décrit une année 2024 qui « nous a tous et toutes déshumanisés » et durant laquelle une « croisade religieuse, raciste et patriarcale » a déferlé sur le monde.
La préfecture a refusé de renouveler une subvention finançant une partie des activités de l’association au motif qu’elle serait trop présente en zones rurales. Elle est remplacée par une autre structure installée dans l’agglomération de Brive-la-Gaillarde. Le juge administratif a rejeté un recours en référé visant à suspendre cette décision.
Liberticide pour une partie de la gauche, nécessaire pour l’essentiel des députés, la proposition de loi de lutte contre le narcotrafic a été adoptée sans difficulté au Palais-Bourbon. Passage en revue des principales mesures du texte.
Le gouvernement est en droit de bloquer un réseau social dans le cas de « circonstances exceptionnelles ». Mais lorsqu’il l’a fait pour TikTok pendant les affrontements en Nouvelle-Calédonie de mai 2024, le Conseil d’État estime que cette décision était « disproportionnée ».
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Le mois dernier, se tenait à Berlin la conférence annuelle de la Berliner Gazette intitulée « TACIT FUTURES ». Durant trois jours, journalistes, codeurs, hacktivistes, artistes… étaient invités à travailler sur les concepts de mouvement, de flux à la fois de personnes de biens ou d’argent, à l’heure du big data et des algorithmes prédictifs.
Comme chaque année, plusieurs associations de différents pays, ont fêté le 1er janvier la « Journée du domaine public », célébrant l’entrée dans le domaine public d’œuvres incontournables qui se trouvent, à cette date, libérées de leur législation nationale sur les droits d’auteur.