Après avoir passé près de 13 ans au Nouvel Observateur, j'ai rejoint Mediapart en novembre 2012. Je suis en charge des sujets liés aux libertés publiques.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
La justice britannique a rejeté l’appel du fondateur de WikiLeaks contre l’ordre d’extradition signé il y a un an. Il lui reste un dernier recours avant d’avoir épuisé toutes les voies du droit interne britannique. Avant la Cour européenne des droits de l’homme.
Cette procédure, permettant aux forces de l’ordre d’infliger une amende sans l’intervention d’un juge, « comporte le risque de développer des pratiques discriminatoires », « porte une atteinte grave au droit au recours » et « fragilise la relation police-population », affirme Claire Hédon, dans une décision publiée mercredi.
Le juge administratif a rejeté le recours en urgence visant à suspendre le décret du 19 avril dernier autorisant les forces de l’ordre à déployer des drones.
Le 19 avril était publié le décret autorisant les forces de l’ordre à déployer des drones équipés de caméras. Depuis, ceux-ci sont utilisés pour surveiller des manifestations, des rodéos urbains, l’arrivée de migrants à la frontière franco-italienne ou les délinquants d’un quartier de Nice. Le Conseil d’État examine un référé demandant sa suspension.
La discrète société suisse d’Andreas Fink est l’un des acteurs principaux d’un marché de la surveillance utilisant une faille dans les réseaux des opérateurs mobiles. Celle-ci permet de géolocaliser ou d’intercepter les communications des téléphones. Le collectif de journalistes Lighthouse Reports a enquêté durant un an sur ce marché des plus opaques.
Depuis le début du mouvement contre la réforme des retraites, les policiers multiplient les arrestations de manifestants accusés d’outrage au chef de l’État. Le délit d’offense au président de la République a pourtant été déclaré contraire à la Convention européenne des droits de l’homme en 2013.
Si la situation en France n’est pas encore comparable à celle des pays dits « illibéraux » tels que la Hongrie ou au « libéralisme autoritaire » promu dans l’Allemagne des années 1930, le sort qui sera réservé à la LDH ou aux Soulèvements de la Terre pourrait être un test décisif pour notre démocratie.
Les propos de Gérald Darmanin devant la commission des lois du Sénat, laissant entendre que les subventions de la Ligue des droits de l’homme pourraient être supprimées, s’inscrivent dans une offensive plus globale du gouvernement visant à mettre au pas les associations contestant sa politique.
Ils étaient poursuivis pour avoir, en 2020, garé un camion de pompiers non loin de l’Élysée et déployé une banderole dénonçant la « complicité » de la France dans la déforestation de l’Amazonie.
Le Conseil d’État a rejeté le recours déposé par quatre organisations qui lui demandaient d’enjoindre au gouvernement de prendre les mesures nécessaires pour rendre effective l’obligation de port du numéro d’identification des agents des forces de l’ordre, le RIO.
Quatre organisations ont déposé un recours visant à obliger le gouvernement à prendre des mesures permettant de faire respecter l’obligation de port du RIO, le numéro permettant d’identifier les policiers et gendarmes, très souvent non respectée lors des opérations de maintien de l’ordre.
Pour le rapporteur spécial des Nations unies sur les défenseurs de l’environnement, même si la manifestation de Sainte-Soline avait été interdite, « le droit de se réunir pour une cause à laquelle on croit doit pouvoir être préservé ». Il conteste aussi vigoureusement l’usage du terme d’« écoterrorisme » par Gérald Darmanin.
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Le mois dernier, se tenait à Berlin la conférence annuelle de la Berliner Gazette intitulée « TACIT FUTURES ». Durant trois jours, journalistes, codeurs, hacktivistes, artistes… étaient invités à travailler sur les concepts de mouvement, de flux à la fois de personnes de biens ou d’argent, à l’heure du big data et des algorithmes prédictifs.
Comme chaque année, plusieurs associations de différents pays, ont fêté le 1er janvier la « Journée du domaine public », célébrant l’entrée dans le domaine public d’œuvres incontournables qui se trouvent, à cette date, libérées de leur législation nationale sur les droits d’auteur.