Après avoir passé près de 13 ans au Nouvel Observateur, j'ai rejoint Mediapart en novembre 2012. Je suis en charge des sujets liés aux libertés publiques.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Depuis les attentats de 2015, les chercheurs sont confrontés à des pressions de plus en plus fortes visant à les mettre à contribution dans la lutte contre le terrorisme et la radicalisation. Au CNRS, la signature d’un partenariat avec le renseignement militaire a déclenché la colère des universitaires. Une pétition a été adressée à la direction.
En huit heures de discussions confuses et tendues, les députés n’ont examiné qu’une cinquantaine des amendements déposés sur le projet de loi de lutte contre la manipulation de l’information. Ce texte, qui propose une définition de la « fausse information », est critiqué de toutes parts.
La Commission nationale de l’informatique et des libertés fête ses 40 ans alors qu’entre en vigueur le règlement général sur la protection des données (RGPD), un texte révolutionnant son fonctionnement. Pour Mediapart, sa présidente Isabelle Falque-Pierrotin revient sur ce tournant, et alerte sur le manque de moyens de son institution. Elle regrette aussi que son successeur ne soit plus élu par les autres membres de la Cnil.
La commission des affaires culturelles a voté la proposition de loi sur les fausses nouvelles. Celle-ci définit une « fausse information » comme « toute allégation ou imputation d’un fait dépourvue d’éléments vérifiables de nature à la rendre vraisemblable ». Elle s’appliquerait le temps des campagnes électorales. Diffusée artificiellement, de manière massive et de mauvaise foi, la « fausse information » pourrait faire l’objet d’un référé.
Vendredi 25 mai entre en vigueur le règlement général sur la protection des données (RGPD), un texte européen harmonisant les règles de protection des données personnelles. Malgré deux années de préparation, la France n’a pas réussi à promulguer le texte d’adaptation de sa législation et une majorité des entreprises ne se sont toujours pas mises en conformité. La Cnil se veut rassurante et promet « une politique extrêmement pragmatique ».
En juillet 2009, la police intervenait pour disperser une manifestation pacifique à Montreuil. Six tirs de Flash-Ball feront six blessés. L’un d’entre eux est énucléé. Alors que les policiers affirmaient avoir eu affaire à un groupe armé, l’enquête avait montré le caractère disproportionné de l’opération.
Pour la manifestation « la Fête à Macron » de ce samedi 5 mai, Gérard Collomb a mobilisé 500 policiers de plus que lors du 1er Mai. L'exécutif s'était pourtant réjoui de la gestion des forces de l'ordre et du retour à une stratégie visant à maintenir à distance les manifestants violents, au lieu d'aller à la confrontation. La police sait-elle sur quel pied danser ?
Malgré un arrêt de juin 2017 de la CEDH condamnant le caractère « disproportionné » du Fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG), des militants continuent d’être jugés pour avoir refusé de donner leur ADN. Le ministère de l'intérieur affirme qu'un décret revoyant les conditions de stockage, mais également d'effacement, est en cours de préparation. En attendant, les relaxes se multiplient devant les tribunaux.
La Quadrature du Net déposera le 25 mai une plainte contre douze services de Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft imposant la signature de leurs conditions générales d'utilisation, et donc la collecte de données personnelles, pour pouvoir accéder à leurs services. L'association de défense des libertés numériques appelle un maximum d'utilisateurs à se joindre à son action.
Lors d'une audition devant le Sénat américain consacrée au scandale Cambridge Analytica, Mark Zuckerberg a multiplié les mea culpa et les actes de contrition. « C’était ma faute, et je suis désolé. J’ai lancé Facebook, je le dirige, et je suis responsable de ce qui s’y passe », a déclaré le fondateur du réseau social.
Le détournement de 87 millions de profils Facebook par Cambridge Analytica afin d’influer sur la campagne présidentielle américaine a plongé la société de Mark Zuckerberg dans une crise sans précédent en la mettant face à un dilemme en apparence insoluble : comment rassurer investisseurs et utilisateurs alors que son modèle économique repose par définition sur la collecte massive des données personnelles ?
Après les révélations sur le détournement de 50 millions de profils d’utilisateurs, Paul-Olivier Dehaye, mathématicien qui suit cette affaire depuis plusieurs années, explique les tenants et aboutissants de ce scandale sans précédent, qui met Facebook en grande difficulté.
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Le mois dernier, se tenait à Berlin la conférence annuelle de la Berliner Gazette intitulée « TACIT FUTURES ». Durant trois jours, journalistes, codeurs, hacktivistes, artistes… étaient invités à travailler sur les concepts de mouvement, de flux à la fois de personnes de biens ou d’argent, à l’heure du big data et des algorithmes prédictifs.
Comme chaque année, plusieurs associations de différents pays, ont fêté le 1er janvier la « Journée du domaine public », célébrant l’entrée dans le domaine public d’œuvres incontournables qui se trouvent, à cette date, libérées de leur législation nationale sur les droits d’auteur.
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