Après avoir passé près de 13 ans au Nouvel Observateur, j'ai rejoint Mediapart en novembre 2012. Je suis en charge des sujets liés aux libertés publiques.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Lors d’un ultime vote, les députés ont adopté, par 75 voix pour et 33 contre, la loi pour « une sécurité globale préservant les libertés » visant à instaurer un « continuum de sécurité » incluant police nationale, police municipale et sociétés de sécurité privées.
La commission mixte paritaire du Parlement est parvenue à un accord sur la loi « Sécurité globale ». Le très contesté article 24 subsiste dans une version modifiée : ce n’est plus le fait de diffuser, ni de filmer des images de policiers qui est visé, mais celui d’inciter à leur identification et à la constitution de fichiers.
Dans un avis publié lundi, le Comité consultatif national d’éthique appelle le gouvernement à respecter les « libertés individuelles et le principe d’équité » dans la mise en place des futurs « pass sanitaires » ou « passeports vaccinaux ». Les spécialistes interrogés par Mediapart prônent aussi la vigilance.
Dans une lettre ouverte, 61 organisations demandent aux eurodéputés de rejeter un projet de règlement qui imposerait aux hébergeurs de supprimer dans l’heure un contenu terroriste. Ce texte conduirait, estiment les signataires, à la mise en place d’une censure préventive et automatisée.
Les sénateurs s’apprêtent à examiner la controversée proposition de loi visant à instaurer un « continuum de sécurité ». En commission des lois, quelques modifications ont été apportées pour répondre aux critiques de la Cnil, sans toutefois modifier l’orientation générale sécuritaire du texte.
La haute juridiction administrative avait été saisie par un collectif reprochant à la société d’avoir confié l’hébergement des données des patients à Amazon Web Services, une société soumise au droit américain et aux programmes de surveillance permis par celui-ci.
La CJUE a estimé contraire au droit européen l’utilisation à des fins pénales des données collectées en dehors d’enquêtes pour « criminalité grave » et « menaces contre la sécurité publique ». Le gouvernement a demandé au Conseil d’État de passer outre.
Un collectif de professionnels de la santé reproche à Doctolib d’avoir confié l’hébergement des données des patients à Amazon Web Services, une société soumise au droit américain et aux programmes de surveillance permis par celui-ci.
Les députés ont définitivement adopté la loi de prorogation de l’état d'urgence sanitaire en vigueur depuis le 14 octobre dernier. Il s’agissait du sixième texte sur le sujet examiné par le Parlement depuis le début de l’épidémie.
À l’occasion du renouvellement de son agrément, le ministère de la justice a demandé à l’association de lutte contre la corruption la liste de ses principaux donateurs. Saisie, la Cnil rappelle qu’il « s’agit d’informations revêtant un caractère hautement personnel, voire sensible, pour les personnes concernées ».
Face aux promesses non tenues de livraisons de vaccins, certains réclament des mesures plus coercitives comme la réquisition permise par l’état d’urgence sanitaire ou la licence d’office, qui permet de lever un brevet sur un médicament.
Malgré les vives critiques de l’opposition sur l’absence de contrôle du Parlement, l’Assemblée a voté en première lecture le projet de loi prorogeant les pouvoirs d’exception accordés à l’exécutif. Il doit être examiné le 27 janvier par le Sénat pour entrer en vigueur avant la fin de l’actuel état d’urgence, le 16 février.
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Le mois dernier, se tenait à Berlin la conférence annuelle de la Berliner Gazette intitulée « TACIT FUTURES ». Durant trois jours, journalistes, codeurs, hacktivistes, artistes… étaient invités à travailler sur les concepts de mouvement, de flux à la fois de personnes de biens ou d’argent, à l’heure du big data et des algorithmes prédictifs.
Comme chaque année, plusieurs associations de différents pays, ont fêté le 1er janvier la « Journée du domaine public », célébrant l’entrée dans le domaine public d’œuvres incontournables qui se trouvent, à cette date, libérées de leur législation nationale sur les droits d’auteur.