Après avoir passé près de 13 ans au Nouvel Observateur, j'ai rejoint Mediapart en novembre 2012. Je suis en charge des sujets liés aux libertés publiques.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Plusieurs médias affirment que le président américain a annulé en 2018 une cérémonie en hommage aux soldats tués durant la Première Guerre Mondiale en qualifiant ceux-ci de « perdants » et de « gogos ».
Alors que les audiences en vue de l’extradition du fondateur de WikiLeaks doivent reprendre à Londres le 7 septembre, le ministère public américain a déposé une nouvelle version de sa demande incluant de nouveaux éléments visant à nier la qualité de journaliste de Julian Assange en l’accusant d’avoir sollicité des hackeurs.
Imaginée et financée par des personnalités de la droite américaine radicale, l’application de la société Clearview AI permet d’identifier une personne en comparant une photo à toutes celles postées sur Internet. La société vient de signer un contrat avec les services américains de l’immigration.
Depuis deux ans et demi, deux personnes convaincues de faire l’objet, à tort, d’une fiche S tentent de savoir ce que les services de l’État savent sur eux. Ils viennent d’obtenir, en appel, la confirmation de l’annulation du refus du ministère de l’intérieur de leur fournir toute information.
La pandémie de Covid-19 a ouvert un nouveau front dans la bataille pour la défense des libertés fondamentales. Officiellement, l’état d’urgence sanitaire s’achève ce vendredi. En réalité, dès samedi, il s’inscrit largement dans notre droit commun. En 2017, déjà, la loi SILT avait mis fin à l’état d’urgence terroriste tout en pérennisant ses principales mesures.
La haute juridiction administrative donne cinq jours à la plateforme de santé pour préciser comment elle compte « pseudonymiser » les données et indiquer sur son site que celles-ci pourront être transférées hors de l’UE. Selon nos informations, le Health Data Hub négocie un avenant à son contrat avec Microsoft afin de régulariser cette situation.
Alors que l’état d'urgence sanitaire se termine le 10 juillet, l’Assemblée nationale a adopté en première lecture un projet de loi prorogeant jusqu’au 30 octobre certains pouvoirs exceptionnels accordés au premier ministre, et notamment celui d’interdire des manifestations.
Le gouvernement a présenté un projet de loi annonçant la fin de l’état d’urgence sanitaire le 10 juillet tout en prolongeant pour quatre mois certaines des principales mesures restrictives des libertés individuelles. Dont celle de manifester.
Une quinzaine de personnalités et d’organisations ont déposé un référé-liberté contre le déploiement, accéléré au nom de l’état d’urgence sanitaire, de la nouvelle plateforme de santé devant centraliser l’intégralité de nos données de santé et dont l’hébergement a été confié à Microsoft.
Après la Cnil, les députés puis les sénateurs ont donné leur aval au projet contesté d’application de contact tracing du gouvernement qui devrait être disponible à partir du 2 juin.
Plusieurs milliers de lycéens candidats à une classe préparatoire au lycée Janson-de-Sailly, à Paris, ont vu leur dossier pour Parcoursup fuiter, selon nos informations. Toutes leurs données confidentielles ont été visibles par des tiers.
Au nom de l’état d’urgence, le gouvernement a accéléré la mise en place du Health Data Hub, une plateforme devant centraliser la quasi-totalité de nos données de santé. Dans un avis, la Cnil relève, notamment, que le contrat « mentionne l’existence de transferts de données en dehors de l’Union européenne ». La directrice du projet dément.
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Le mois dernier, se tenait à Berlin la conférence annuelle de la Berliner Gazette intitulée « TACIT FUTURES ». Durant trois jours, journalistes, codeurs, hacktivistes, artistes… étaient invités à travailler sur les concepts de mouvement, de flux à la fois de personnes de biens ou d’argent, à l’heure du big data et des algorithmes prédictifs.
Comme chaque année, plusieurs associations de différents pays, ont fêté le 1er janvier la « Journée du domaine public », célébrant l’entrée dans le domaine public d’œuvres incontournables qui se trouvent, à cette date, libérées de leur législation nationale sur les droits d’auteur.