Après avoir passé près de 13 ans au Nouvel Observateur, j'ai rejoint Mediapart en novembre 2012. Je suis en charge des sujets liés aux libertés publiques.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Lundi, le gouvernement installait officiellement le Conseil national du numérique avec, parmi ses membres, la militante féministe et anti-islamophobie. Trois jours plus tard, il demande à la présidente du CNNum de revoir sa copie.
Le gouvernement dévoile vendredi les résultats d’une consultation menée depuis un an par la Cnil sur la question de l’intelligence artificielle. Mediapart a interrogé le chercheur Jean-Gabriel Ganascia, auteur de plusieurs livres sur le sujet, dont Le Mythe de la singularité. Selon lui, les prophéties apocalyptiques sur des intelligences artificielles qui supplanteraient l’humanité ne sont que « des fables » masquant « la réalité du monde dans lequel nous entrons ».
Des jeunes de la cité Champagne affirment faire l’objet de contrôles violents, accompagnés d’insultes, d’humiliations de la part de policiers et de rafales de procès verbaux. Plusieurs habitants ont lancé une enquête.
Farouk Ben Abbes est accusé depuis 2009 par les services de renseignement d’être un élément central de la mouvance islamiste européenne. À ce jour, il n’a pourtant fait l’objet d'aucune condamnation et a même déjà bénéficié d’un non-lieu. Il est assigné à résidence depuis le 17 novembre 2015 au titre de l’état d’urgence et, depuis le 1er novembre, au titre de la loi antiterroriste. Ses avocats ont déposé une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) qui vient d’être transmise au Conseil constitutionnel.
Farouk Ben Abbes est accusé depuis 2009 par les services de renseignement d'être un élément central de la mouvance islamiste européenne. À ce jour, il n'a pourtant fait l'objet d'aucune condamnation et a même déjà bénéficié d'un non-lieu. Il est assigné à résidence depuis le 17 novembre 2015 au titre de l'état d'urgence et, depuis le 1er novembre, au titre de la loi antiterroriste. Ses avocats ont déposé une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) devant le Conseil d'État.
Alex et Bernard, deux hommes d’affaires franco-libanais, sont convaincus d’être fichés en raison de leur engagement pro-palestinien dans leur jeunesse. Systématiquement contrôlés lors de leurs déplacements, ils s’estiment harcelés et ont entamé une procédure pour obtenir la suppression de leurs noms des fichiers de l’État.
Poursuivie pour complicité d'actes de torture après avoir vendu des outils de surveillance à la Libye de Kadhafi en 2006, Amesys avait officiellement disparu. Mais c'était pour mieux renaître sous la forme d'une entité bicéphale basée en France et à Dubaï, avec les mêmes activités. Le site Reflets entame la publication d'une série d'enquêtes sur les nouveaux clients et produits de ce poids lourd de la surveillance du Net, actif en Égypte, en Turquie, au Gabon, mais également en France.
Deux universitaires contestent la légalité de la pratique de la recherche « en parentèle », qui consiste à rechercher, au sein du Fichier national des empreintes génétiques, non pas un suspect mais un membre de sa famille. Cette technique conduit à ficher indirectement des millions de Français. Elle pourrait être contraire à la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’homme.
Le militant antipublicité Yvan Gradis était poursuivi pour avoir refusé son inscription au fichier national des empreintes génétiques (FNAEG), ordonnée après une condamnation pour le barbouillage d’affiches sur les Champs-Élysées. Le tribunal correctionnel de Paris vient de lui donner raison.
Ce 1er novembre, l'état d'urgence promulgué au lendemain des attaques de novembre 2015 prend fin alors que ses principales mesures sont inscrites dans le droit commun par la nouvelle loi antiterroriste, tout juste signée par Emmanuel Macron et publiée au Journal officiel. La France adopte sa législation la plus sécuritaire de la Ve République et l'une des plus liberticides d'Europe.
Pendant un an, la préfecture a utilisé une disposition de l'état d'urgence pour interdire tout rassemblement dans le centre-ville où a ouvert un bar privé réservé aux « Blancs ». Ces interdictions étaient motivées par des notes des services de renseignement évoquant des risques d'affrontements. Des militants ont saisi le tribunal administratif.
Au mois de juin dernier, la Cour européenne des droits de l'homme a condamné la France pour avoir voulu inscrire un manifestant au fichier national des empreintes génétiques, le FNAEG. Trois mois plus tard, la police continue à exiger des prélèvements et le parquet à poursuivre les récalcitrants. Yvan Gradis, militant antipublicitaire, comparaissait vendredi.
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Le mois dernier, se tenait à Berlin la conférence annuelle de la Berliner Gazette intitulée « TACIT FUTURES ». Durant trois jours, journalistes, codeurs, hacktivistes, artistes… étaient invités à travailler sur les concepts de mouvement, de flux à la fois de personnes de biens ou d’argent, à l’heure du big data et des algorithmes prédictifs.
Comme chaque année, plusieurs associations de différents pays, ont fêté le 1er janvier la « Journée du domaine public », célébrant l’entrée dans le domaine public d’œuvres incontournables qui se trouvent, à cette date, libérées de leur législation nationale sur les droits d’auteur.