Après avoir passé près de 13 ans au Nouvel Observateur, j'ai rejoint Mediapart en novembre 2012. Je suis en charge des sujets liés aux libertés publiques.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Mediapart a pu consulter un fichier datant du mois de juillet 2019 listant des salariés de la division Centre-Auvergne du groupe. Pour 184 d’entre eux, à côté des informations administratives, figurent des commentaires sur leur travail, leur vie personnelle ou leur engagement syndical.
Mediapart a pu consulter des documents détaillant la surveillance de l’ambassade d’Équateur à Londres où était réfugié le fondateur de WikiLeaks. Un dispositif de surveillance digne d’un film d’espionnage. La justice espagnole vient d’accorder le statut de « témoins protégés » à trois ex-salariés d’UC Global, l'entreprise de sécurité utilisée.
Dans une note publiée à l’occasion de l’anniversaire de l’attaque contre Charlie Hebdo, la Commission nationale consultative des droits de l’homme dénonce une inflation législative, conduisant à un grave recul des libertés publiques, ainsi qu’à une stigmatisation des musulmans.
La Commission nationale de l’informatique et des libertés a adressé des mises en demeure à trois établissements ayant installé des dispositifs de surveillance permettant de filmer de façon quasi continue élèves et enseignants.
Mediapart fait le point avec l’avocat Raphaël Kempf et le professeur de droit public Serge Slama sur les différents problèmes juridiques auxquels les manifestants pourront être confrontés lors de la journée de mobilisation. Quels rassemblements peuvent être interdits ? Que peut faire la police en cas de contrôle ou que faire en cas d’arrestation ?
Une plateforme baptisée « Health data hub » centralisera bientôt les données de santé des Français, celles générées par un acte de soin remboursé comme celles des hôpitaux, des médecins et même des pharmaciens. Des partenaires privés pourront y accéder. Face aux inquiétudes suscitées par ce projet et au mécontentement des hôpitaux publics, le gouvernement et la Cnil tentent de rassurer.
Pendant sa réclusion à l’ambassade d’Équateur à Londres, tous les faits et gestes de Julian Assange étaient filmés par les caméras d’une société espagnole assurant officiellement la sécurité des locaux, mais travaillant en sous-main pour la CIA. Les visiteurs du fondateur de WikiLeaks ont aussi été surveillés, dont l’avocat français Juan Branco, qui compte déposer plainte contre X.
Le 21 octobre, le fondateur de WikiLeaks est apparu devant un tribunal de Londres affaibli, s’exprimant avec difficulté, tandis que des « représentants du gouvernement américain » discutaient ouvertement avec le ministère public, selon un ex-diplomate présent. L’« exposition continue [d’Assange] à l’arbitraire et aux abus pourrait lui coûter bientôt la vie », alerte le rapporteur spécial de l’ONU sur la torture, Nils Melzer.
La Région Sud avait demandé à la Cnil d’analyser son projet d’installation de dispositifs biométriques à l’entrée de deux lycées situés à Nice et à Marseille. « Ce dispositif ne saurait être légalement mis en œuvre », affirme la Commission dans sa réponse, obtenue par Mediapart.
Depuis 2014, les autorités ont mis en place un dispositif de remontée des « signaux faibles » par de nombreux « référents radicalisation ». Particulièrement sollicitées, les écoles et universités se voient confier la responsabilité de juger de la dangerosité d’élèves ou d’étudiants, à l’image de la fac de Cergy-Pontoise, en fonction de critères vagues et potentiellement discriminants.
Depuis la tuerie de la préfecture de police, responsables politiques et médias appellent les citoyens à surveiller les « signaux faibles » annonçant une radicalisation dans leur entourage. À l’origine de cette notion, se trouve une théorie à l’efficacité contestée issue des doctrines sécuritaires américaines.
Avec la loi bioéthique, certains Français nés d’une PMA espéraient une légalisation des tests génétiques accessibles sur internet, utilisés pour identifier leur donneur.
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Le mois dernier, se tenait à Berlin la conférence annuelle de la Berliner Gazette intitulée « TACIT FUTURES ». Durant trois jours, journalistes, codeurs, hacktivistes, artistes… étaient invités à travailler sur les concepts de mouvement, de flux à la fois de personnes de biens ou d’argent, à l’heure du big data et des algorithmes prédictifs.
Comme chaque année, plusieurs associations de différents pays, ont fêté le 1er janvier la « Journée du domaine public », célébrant l’entrée dans le domaine public d’œuvres incontournables qui se trouvent, à cette date, libérées de leur législation nationale sur les droits d’auteur.