Après avoir passé près de 13 ans au Nouvel Observateur, j'ai rejoint Mediapart en novembre 2012. Je suis en charge des sujets liés aux libertés publiques.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Le Parlement a définitivement adopté, jeudi en fin d'après-midi, la loi prolongeant pour une sixième fois l'état d'urgence jusqu'au 1er novembre. Au même moment, la Commission nationale consultative des droits de l'homme adoptait un avis dénonçant une dérive sécuritaire « affectant gravement le régime français des libertés et droits fondamentaux ».
La présidente de la Commission nationale consultative des droits de l'homme fustige le texte du gouvernement visant à inscrire dans le droit commun certaines mesures de l'état d'urgence.
Les juges européens estiment que l’inscription dans le Fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG) de militants accusés de violences lors de rassemblements, dans les mêmes conditions que pour un terroriste ou un délinquant sexuel, est une « atteinte disproportionnée » à la vie privée.
Le texte du ministre de l’intérieur prévoit d’inscrire dans le droit commun les principales mesures de l’état d’urgence, dans le cadre de la lutte antiterroriste. Après la tentative d’attentat des Champs-Élysées, Macron a annoncé qu'il fallait faciliter les croisements de fichiers.
« Cherry Blossom » est un dispositif permettant à la CIA d’infecter un routeur Wi-Fi pour ensuite disposer d’un accès total au trafic y transitant. L’agence peut ensuite capturer l’ensemble du trafic ou cibler certains types de communications. Et plein d'autres attaques.
Dans une démarche rare, neuf associations ont organisé une conférence commune pour demander « solennellement » au président de la République de « retirer ce projet de loi inacceptable » visant à inscrire dans le droit commun les principales mesures permises par l'état d'urgence.
Le Monde a publié, ce mercredi 7 juin, une version du futur projet de loi contre le terrorisme, lequel apparaîtrait ultra sécuritaire. Sans pour autant le désavouer complètement, le gouvernement le juge inabouti. La plupart des syndicats judiciaires et associations de défense des droits de l’homme sont déjà en alerte.
Reality Leigh Winner, employée d'une entreprise en contrat avec le gouvernement américain, avait fourni au site The Intercept un rapport de la NSA détaillant une opération de piratage des bases électorales de huit États attribuée aux services russes.
Une dizaine de jours après l'apparition du logiciel-rançon, de nombreuses responsabilités peuvent être pointées : celle de la NSA qui a directement inspiré le virus, celle des États qui laissent se développer un véritable marché des failles informatiques et celle des entreprises qui avaient été prévenues d'une attaque.
La justice suédoise a annoncé la suspension de l'enquête pour viol et l'abandon du mandat d'arrêt européen visant le fondateur de WikiLeaks. Celui-ci reste cependant sous le coup d'un mandat d'arrêt britannique et est également visé par une enquête américaine pour espionnage.
À la santé, au travail, dans le numérique ou encore à la culture, les parcours de différents ministres passés par le privé posent la question de leurs conflits d'intérêts. Emmanuel Macron considère que les déclarer suffit à les régler.
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Le mois dernier, se tenait à Berlin la conférence annuelle de la Berliner Gazette intitulée « TACIT FUTURES ». Durant trois jours, journalistes, codeurs, hacktivistes, artistes… étaient invités à travailler sur les concepts de mouvement, de flux à la fois de personnes de biens ou d’argent, à l’heure du big data et des algorithmes prédictifs.
Comme chaque année, plusieurs associations de différents pays, ont fêté le 1er janvier la « Journée du domaine public », célébrant l’entrée dans le domaine public d’œuvres incontournables qui se trouvent, à cette date, libérées de leur législation nationale sur les droits d’auteur.