Après avoir passé près de 13 ans au Nouvel Observateur, j'ai rejoint Mediapart en novembre 2012. Je suis en charge des sujets liés aux libertés publiques.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Paulo est cordiste pour les actions coup de poing de Greenpeace, Léa est décrocheuse de portraits et militante à Alternatiba et Manu se bat contre l’installation des fermes-usines en Bretagne. Tous les trois témoignent pour Mediapart de la répression dont ils ont été la cible.
La Haute Cour de Londres demande à la justice américaine de garantir que le fondateur de WikiLeaks bénéficie, en cas d’extradition, de la protection accordée par le premier amendement. Si elle ne le fait pas d’ici trois semaines, il pourra faire appel de son extradition.
En 2017, sous pression de l’extrême droite, le président de la région des Hauts-de-France avait retiré la subvention de Pastel FM, qu’il accusait de « prosélytisme religieux ». La cour administrative d’appel de Douai affirme que ces accusations ne reposaient sur aucun élément matériel.
Géolocaliser un appareil pour faire avancer une enquête nécessitera l’accord d’une autorité indépendante et non plus du parquet. C’est la décision prise par la Cour de cassation, interprétant une jurisprudence européenne.
Le vendredi 26 janvier, la cour des Nations unies ordonnait à Israël de prendre dans un délai d’un mois une série de mesures afin d’éviter que des actes de génocide soient commis lors de son opération militaire à Gaza. Ce délai passé, les ONG dénoncent l’inaction de l’État hébreu.
Alors que l’ultime recours en droit britannique du fondateur de WikiLeaks doit être examiné fin février, Alice Jill Edwards s’inquiète de sa santé mentale et des conséquences sur celle-ci d’un emprisonnement et d’un placement à l’isolement dans une prison américaine.
Malgré la décision de la Cour internationale de justice appelant Israël à tout mettre en œuvre pour prévenir tout acte de génocide, rien ne vient freiner l’hécatombe palestinienne. Suscitant des questions sur le pouvoir des juridictions et des institutions intergouvernementales.
Depuis plus d’un an, Yves Nicolin réclame la somme de 1 070 euros à une militante ayant collé trois messages dénonçant les violences sexistes et sexuelles, malgré l’avis du parquet. Il vise désormais également une association féministe dont elle est adhérente.
Selon la plus haute instance judiciaire internationale, « il existe un risque réel et imminent qu’un préjudice irréparable soit causé » aux Palestiniens de Gaza. La Cour demande à Israël de « prendre toutes les mesures en son pouvoir pour prévenir la commission […] de tout acte » de génocide. Mais n’appelle pas au cessez-le-feu.
La Cour européenne des droits de l’homme a estimé que la condamnation pour diffamation d’une secrétaire ayant accusé un supérieur hiérarchique de harcèlement sexuel et d’agression sexuelle, mais sans apporter de preuve ni déposer plainte, constitue une violation de sa liberté d’expression.
La requête déposée par l’Afrique du Sud, examinée à partir du jeudi 11 janvier, réclame des mesures conservatoires urgentes pour mettre fin aux « violations de la convention de 1948 » pour la prévention et la répression du crime de génocide dont est accusé l’État hébreu.
Alternatiba-Rhône va déposer au mois de janvier un recours contre la décision de la préfecture de lui refuser une subvention en raison de ses actions de désobéissance civile. Une décision annoncée à l’oral lors d’une réunion à laquelle ne participait pas l’association, et qui ne lui a même pas été notifiée.
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Le mois dernier, se tenait à Berlin la conférence annuelle de la Berliner Gazette intitulée « TACIT FUTURES ». Durant trois jours, journalistes, codeurs, hacktivistes, artistes… étaient invités à travailler sur les concepts de mouvement, de flux à la fois de personnes de biens ou d’argent, à l’heure du big data et des algorithmes prédictifs.
Comme chaque année, plusieurs associations de différents pays, ont fêté le 1er janvier la « Journée du domaine public », célébrant l’entrée dans le domaine public d’œuvres incontournables qui se trouvent, à cette date, libérées de leur législation nationale sur les droits d’auteur.