Après avoir passé près de 13 ans au Nouvel Observateur, j'ai rejoint Mediapart en novembre 2012. Je suis en charge des sujets liés aux libertés publiques.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
De la surveillance de masse au piratage des téléphones, Mediapart détaille, grâce à des documents confidentiels, les capacités extrêmement intrusives des systèmes d’espionnage vendus par Intellexa et son partenaire français Nexa.
Un règlement européen entré en vigueur il y a deux ans devait limiter, au nom des droits de l’homme, la vente de matériel d’espionnage aux dictatures. Mais le texte a été torpillé par les industriels et plusieurs États membres de l’Union européenne, dont la France.
La compagnie Arlette Moreau, basée à Poitiers, s’est vu refuser le renouvellement d’une subvention en raison de ses « engagements militants non conformes au respect des lois de la République », violant ainsi le contrat d’engagement républicain créé par la loi séparatisme. Elle a déposé un recours devant le tribunal administratif.
La plus haute juridiction administrative a examiné deux recours lui demandant d’enjoindre au ministère de l’intérieur de prendre toute mesure, y compris disciplinaire, permettant de faire respecter l’obligation de port du « référentiel des identités et de l’organisation », très peu respectée par les policiers et gendarmes. Sa décision sera rendu d’ici quelques semaines.
Saisi d’un recours en référé, le juge administratif suprême a estimé qu’« en l’état de l’instruction », il n’existe pas de « doute sérieux sur la légalité de la note du 31 août 2023 » envoyée par le ministère de l’éducation nationale aux chefs d’établissement pour leur annoncer l’interdiction du port de l’abaya et du qamis. Le Conseil d’État précise que cette décision n’est encore que « provisoire » avant d’être « jugée au fond ».
La plus haute juridiction administrative a examiné un second recours en référé contre la note du ministère de l’éducation nationale interdisant l’abaya dans les collèges et lycées. Les débats ont porté notamment sur la manière de déterminer comment un vêtement ample et long peut être qualifié, ou non, de signe religieux.
Le tribunal correctionnel d’Avignon a examiné la plainte de Jacques Attali contre le graffeur Lekto qui avait représenté l’essayiste en marionnettiste manipulant Emmanuel Macron. La fresque reprenait de nombreux codes des milieux antisémites et complotistes dont l’auteur a nié avoir connaissance.
L’ordonnance, rendue en référé, estime que le ministère de l’intérieur n’apporte pas la preuve que le mouvement ait cautionné des violences contre les personnes. Celles contre des biens « ont été en nombre limité » et revêtaient un « caractère symbolique » tout en s’inscrivant dans le cadre de la « désobéissance civile ».
Le juge administratif suprême s’est penché sur la demande de suspension en urgence du décret prononçant la dissolution du mouvement écologiste accusé par le gouvernement de provocation à des actes de sabotage. Il rendra sa décision avant la fin de la semaine.
Le rapport des observateurs dépêchés par les ONG pour surveiller la manifestation du 25 mars, durant laquelle 200 personnes ont été blessées, dénonce le recours massif à la force contre des manifestants souvent pacifiques, l’absence de sommation et une entrave aux secours dans au moins un cas.
Auditionné mercredi au Sénat sur les violences qui ont suivi la mort de Nahel, le ministre de l’intérieur a écarté toute réforme de la loi de 2017 fixant le cadre de l’usage des armes à feu par les policiers. « Ce n’est pas parce qu’un policier ne respecte pas la loi qu’il faut changer la loi. »
Au moment de l’adoption, sous pression des policiers, de la loi de 2017 modifiant les conditions d’usage des armes à feu par les forces de l’ordre, la Commission nationale consultative des droits de l’homme, le Défenseur des droits et la société civile avaient alerté sur l’inévitable explosion du nombre de victimes à venir.
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Le mois dernier, se tenait à Berlin la conférence annuelle de la Berliner Gazette intitulée « TACIT FUTURES ». Durant trois jours, journalistes, codeurs, hacktivistes, artistes… étaient invités à travailler sur les concepts de mouvement, de flux à la fois de personnes de biens ou d’argent, à l’heure du big data et des algorithmes prédictifs.
Comme chaque année, plusieurs associations de différents pays, ont fêté le 1er janvier la « Journée du domaine public », célébrant l’entrée dans le domaine public d’œuvres incontournables qui se trouvent, à cette date, libérées de leur législation nationale sur les droits d’auteur.