Après avoir passé près de 13 ans au Nouvel Observateur, j'ai rejoint Mediapart en novembre 2012. Je suis en charge des sujets liés aux libertés publiques.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Le président du Conseil constitutionnel s’est indigné de la programmation d’un colloque, organisé par des avocats parisiens, qu’il juge trop critique envers son institution. Il a demandé au bâtonnier de Paris que le conseil de l’ordre soit saisi. L’événement a quand même eu lieu.
Face au « risque accru qu’un préjudice irréparable soit causé », la Cour internationale de justice demande à l’État hébreu de stopper « immédiatement » son offensive à Rafah. Elle appelle aussi à la « libération immédiate et inconditionnelle » des otages détenus dans la bande de Gaza.
Le juge des référés a refusé de suspendre le blocage inédit du réseau social, ordonné au nom de la théorie des « circonstances exceptionnelles », mais au motif d’un défaut d’urgence des requêtes déposées. Les questions juridiques sur la légalité de cette décision seront donc tranchées plus tard.
Pour justifier sa décision de bloquer le réseau social en Nouvelle-Calédonie, le gouvernement a invoqué la théorie dite des circonstances exceptionnelles. Une façon pour celui-ci de ne pas placer cette décision sous le régime de l’état d’urgence.
La Quadrature du Net, la Ligue des droits de l’homme ainsi que des Néo-Calédoniens ont déposé trois référés contre la décision, annoncée par le premier ministre, de bloquer au nom de l’état d’urgence le réseau social chinois, accusé de diffuser de la propagande. Il s’agit de la première application de cette mesure introduite en 2015.
Dispositif phare de la loi séparatisme de 2021, le CER oblige les associations demandant une subvention à s’engager à respecter les principes républicains. Si son mécanisme de sanction a été très peu activé, il est utilisé régulièrement comme outil de pression politique.
La préfecture reproche à l’Asti du Petit-Quevilly d’avoir relayé un appel pour une manifestation interdite, estimant qu’il s’agit d’une violation de son contrat d’engagement républicain. Plusieurs demandes de subvention de l’association sont depuis suspendues.
La métropole de Lille a retiré sa subvention à l’Atelier populaire d’urbanisme du Vieux-Lille, au motif qu’il aurait violé son contrat d’engagement républicain en participant à des violences verbales lors d’une expulsion de gens du voyage. Des faits démentis par l’association.
Depuis le début de la riposte israélienne à l’attaque du Hamas du 7 octobre, les préfets sont mobilisés pour interdire des manifestations, mais également des conférences ou des projections de films, organisées en soutien aux Palestiniens.
Le fournisseur d’électricité poursuit l’ONG pour l’intrusion dans la centrale de Flamanville en mars 2022. Les quinze militants qui ont participé à l’opération risquent également un an de prison. Greenpeace dénonce une procédure bâillon.
Le mouvement d’aide juridique aux manifestants est dans le viseur de l’Intérieur qui l’accuse notamment d’inciter à la violence. « DefCo » conteste et entend se « battre contre cette décision via tous les recours possibles ».
Attisées par l’urgence climatique, les tensions n’ont jamais été aussi fortes entre les organisations écologistes et l’État, qui se veut désormais implacable vis-à-vis de certains modes d’action tels que la désobéissance civile et assume la criminalisation d’un « écoterrorisme ».
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Le mois dernier, se tenait à Berlin la conférence annuelle de la Berliner Gazette intitulée « TACIT FUTURES ». Durant trois jours, journalistes, codeurs, hacktivistes, artistes… étaient invités à travailler sur les concepts de mouvement, de flux à la fois de personnes de biens ou d’argent, à l’heure du big data et des algorithmes prédictifs.
Comme chaque année, plusieurs associations de différents pays, ont fêté le 1er janvier la « Journée du domaine public », célébrant l’entrée dans le domaine public d’œuvres incontournables qui se trouvent, à cette date, libérées de leur législation nationale sur les droits d’auteur.