Institutions

Avec l’extrême droite au pouvoir, « le Conseil d’État sera forcément attaqué »

La plus haute juridiction administrative française, pilier de l’État de droit, se sait dans la ligne de mire du Rassemblement national. À la fois conseil de l’exécutif pour la rédaction des lois et ultime juge administratif chargé de trancher en urgence sur les libertés, l’institution se prépare à des temps agités.

La retenue de ses membres n’a d’égale que la place prépondérante occupée par cette institution dans le système légal français. Et malgré les craintes qui montent, cette traditionnelle discrétion ne se dissipe pas, à quelques jours d’une possible nouvelle donne politique, susceptible de menacer gravement son rôle. Le Conseil d’État observe avec circonspection la situation politique inédite ouverte par la dissolution de l’Assemblée nationale et la possibilité de voir le Rassemblement national (RN) accéder au pouvoir.

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter