Sciences-Po sous toutes les coutures: financement, communication, ambiance, ressources humaines. Son prestige républicain, son flamboyant directeur, ses professeurs médiatiques, ses chercheurs innovants. Son clientélisme, ses discussions d'antichambre, son manque de concertation, sa personnalisation du pouvoir. Mediapart a consacré une longue enquête à la face cachée deSciences-Po. Où l'on découvre que l'envers du décor est parfois loin,très loin de la belle image renvoyée par l'établissement de la rueSaint-Guillaume.
Pendant une semaine, Mediapart a disséqué Sciences-Po. Sous toutes les coutures: financement, communication, ambiance, ressources humaines. Et aussi clientélisme, discussions d'antichambre, manque de concertation, personnalisation du pouvoir. Parce que la rue Saint-Guillaume est toujours brandie pour critiquer l'université et en déclarer la faillite. Parce que l'Institut d'études politiques s'est transformé en véritable entreprise: plus sérieuse, plus internationale, plus grosse, plus riche, plus ambitieuse, plus branchée, plus populaire. Parce que le « succès » de son directeur Richard Descoings en fait un éternel candidat aux maroquins ministériels.