Face au « mépris » de Génération identitaire, le parquet de Marseille requiert de la prison ferme
Au terme d’un procès marqué par l’absence des prévenus, le procureur a requis des peines allant de six mois de sursis à un an ferme à l’encontre des 23 membres du groupuscule d’extrême droite dissout en 2021. Jugés pour leur violente intrusion au siège de SOS Méditerranée, ils pourraient être interdits de séjour à Marseille.
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MarseilleMarseille (Bouches-du-Rhône).– Lorsqu’ils ont investi le siège de SOS Méditerranée le 5 octobre 2018, les militants du groupe d’extrême droite Génération identitaire se sont déplacés à vingt-trois. Dans les locaux, ils avaient trouvé sept salarié·es de l’ONG, dont six femmes, qui ont toutes dit à la barre la « peur » puis le « traumatisme » laissé par ce souvenir. Mais lundi 17 octobre, plus personne n’était là pour leur faire face. Sur les vingt-trois individus mis en examen, aucun n’est venu honorer sa convocation judiciaire devant le tribunal correctionnel de Marseille.