France Parti pris

La nécrose avancée du capitalisme français

De la soirée du Fouquet's jusqu'à l'affaire Bettencourt, le capitalisme français se montre depuis 2007 sous un jour inquiétant: c'est un capitalisme consanguin, pratiquant le mélange des genres entre intérêt général et les affaires privées. Parti pris contre un système qui tient de l'oligarchie et de la ploutocratie.

Laurent Mauduit

Depuis que Nicolas Sarkozy a célébré sa victoire à l'élection présidentielle, le 6 mai 2007, au désormais célèbre restaurant du Fouquet's, la liste des convives a souvent servi de fil conducteur pour comprendre les rouages de ce capitalisme de connivence qui a alors prospéré. Rassemblant quelques très grandes fortunes françaises, de Martin Bouygues jusqu'à Vincent Bolloré en passant par Stéphane Courbit, Albert Frère ou encore Bernard Arnault, la fête a tellement marqué les esprits qu'elle est devenue un événement fondateur. Du capitalisme français, on a dit alors qu'il en portait les stigmates et qu'il était devenu le capitalisme du Fouquet's.

Réservé aux abonné·es

Se connecter

La lecture des articles est réservée aux abonné·es

Se connecter