Le procès Chirac «emmerde» l'ex-Président et embarrasse la justice
Le procès de l'ancien président de la République s'ouvrira comme prévu le 7 mars, la demande de report déposée par ses avocats ayant été rejetée aujourd'hui. Reste que la justice tente de minimiser la portée de cet événement historique. Et il n'est pas certain que Jacques Chirac participe beaucoup aux débats.
UneUne demande de report du procès de Jacques Chirac a été rejetée hier par le tribunal correctionnel de Paris. Jean Veil, l'un des avocats de l'ex-Président, demandait un «sursis à statuer» au motif qu'il convenait d'attendre que la justice administrative se soit prononcée sur un recours (déposé par l'association Anticor et plusieurs contribuables parisiens) contre la délibération du conseil municipal par laquelle la Ville de Paris s'était retirée du procès Chirac. Jean Veil n'a pas été entendu. Son confrère Jérôme Karsenti, l'avocat d'Anticor, est en revanche soulagé que le procès pénal ait bien lieu, car l'association s'est constituée partie civile et souhaite s'y faire entendre.